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Le temps qui passe

Chaque journée sa couleur, à peindre en lumière
Le temps offre sa rondeur, chaque note m’élève.
Vers l’infinie mélodie, artiste du périple,
La nature me fleurit, comme la musique m’enivre.
Je vis en plusieurs actes, chacun sa symphonie,
Qui m’entraîne vers le large, ma pensée me supplie,
Un tel calme stagne, bonjour bodhisattva,
Enlever toutes ses chaînes, et libérer ses ailes,
Le temps de tout chargé, de trouver son palais,
Plus qu’à construire sa vie, rechercher son lyrique,
Trouver son potentiel, à travers les ennuis,
Apprécier leurs racines, qui nous apprennent à vivre.
Puis rencontrer la foie, qui nous fait fuir les bars,
Se sentir plein de sens, ne vivre que dans l’élan,
Tout ça pour voir son coeur, battre avec tant d’ardeurs,
Pour celle qui deviendra, notre dernière TVA,
Polir de petites taxes, les regarder pousser,
Peaufiner leur pure âme, et les voir nous rejter,
Et apprécier la vie, quand ils cherchent l’horizon,
Reprendre la pratique, notre première passion,
Toujours au fond du vide, elle m’explose de visions,
Pour voir passer la vie, en remerciant le monde,
Faire naître des sourires, au plus vile des malins,
A tous se rendre visite, avec les mains jointes,
Merci à la pratique, a toi mon dernier vin,
La toute dernière chanson, avant de s’endormir,
Notre lit de laiton, qui nous enveloppe à vie,
Avec qui on navigue, à pointer l’horizon,
Comme nos enfants jadis, qui cherchait la pulsion,
Seul l’étoile nous guide, vers de belles rencontres,
Nous sommes juste en paix, s’hydrater d’euphorie,
Dans toutes les jonquilles, je vois le paradis,
Un serein enivrer, un calme surexciter,
A moi la fuite de bière, contre un plein de prière,
La vie m’a orienté, vers les plus beaux marchés,
Mais maintenant sans leader, je vie en homme libre,
A côté de ma femme, qui gueule encore de hargne,
Envers toutes mes souplesses, faites de toutes mes douleurs,
Ces chipies me font vivre, et elle me fait sourire,
Juste à tout relâcher, et seulment profiter.

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