Odelettes (1853)
#ÉcrivainsFrançais
Je ne suis plus enfant : trop lent… Déjà dix-sept printemps ont passé… Je possède une lyre, et cependant… N’en tirent dès longtemps que des… Oh ! quand viendra le jour où, lib…
La connais-tu, Dafné, cette ancie… Au pied du sycomore, ou sous les l… Sous l’olivier, le myrthe ou les s… Cette chanson d’amour... qui toujo… Reconnais-tu le Temple, au périst…
Oh ! De quelle splendeur brillaie… Quand un autre soleil échauffait l… Quand nos jeunes lauriers, vers le… Agitaient noblement leur tige refl… Ces grands jours, déjà loin, ne vo…
Le Temps ne surprend pas le sage, Mais du Temps le sage se rit, Car lui seul en connaît l’usage : Des plaisirs que Dieu nous offrit Il sait embellir l’existence,
Vous avez des yeux noirs, et vous… Que le poète en vous voit luire l’… Dont s’anime la force et que nous… Le génie à son tour embrase toute… Il vous rend sa lumière, et vous ê…
En partant de Baden, j’avais d’ab… Que par monsieur Éloi, que par mon… Je pourrais, attendant des fortune… Aller prendre ma place au bateau d… Ce qui m’avait conduit, plein d’un…
Sur un air grec. Le matin n’est plus ! le soir pas… Pourtant de nos yeux l’éclair a pâ… Mais le soir vermeil ressemble à l… Et la nuit plus tard amène l’oubli…
Le dieu Kneph en tremblant ébranl… Isis, la mère, alors se leva sur s… Fit un geste de haine à son époux… Et l’ardeur d’autrefois brilla dan… « Le voyez-vous, dit-elle, il meur…
L’hiver a ses plaisirs ; et souven… Quand un peu de soleil jaunit la t… Avec une cousine on sort se promen… —Et ne vous faites pas attendre po… Dit la mère. Et quand on a bien,…
Pays enchanté, C’est la beauté Qui doit te soumettre à ses chaîne… Là-haut sur ces monts Nous triomphons :
Par mon amour et ma constance, J’avais cru fléchir ta rigueur, Et le souffle de l’espérance Avait pénétré dans mon coeur ; Mais le temps, qu’en vain je prolo…
De toutes les belles choses Qui nous manquent en hiver, Qu’aimez-vous mieux ?—Moi, les ro… —Moi, l’aspect d’un beau pré vert… —Moi, la moisson blondissante,
Ici l’on passe Des jours enchantés ! L’ennui s’efface Aux coeurs attristés Comme la trace
Petit piqueton de Mareuil, Plus clairet qu’un vin d’Argenteu… Que ta saveur est souveraine ! Les Romains ne t’ont pas compris Lorsqu’habitant l’ancien Paris
Au printemps l’oiseau naît et chan… N’avez-vous pas ouï sa voix ?... Elle est pure, simple et touchante… La voix de l’oiseau—dans les bois… L’été, l’oiseau cherche l’oiselle…