Les jeunes croyances (1867)
#ÉcrivainsFrançais
J’ai ceint mes reins, j’ai pris le… Car mon âme souvent n’est qu’une p… Et je vais, demandant sans trêve u… En tous lieux où l’on trouve une r… Or, hier, j’ai gravi l’escarpement…
Oui, nous sommes les fiers, nous s… Le siècle nous a faits tristes, va… Condamnant sans pitié la peur et l… Nous plaignons les vivants sans gé… S’il tombe de nos yeux quelques va…
Le temps heureux n’est plus où ray… Où Périclès vivait, étoile du ple… Où les peuples, ardents de force e… Voyant un Dieu partout, sentaient… Le temps, le temps est mort des co…
Nous qui croyons souffrir, songeon… De ceux qui vivent seuls, sans mêm… Et qui mourront tout seuls ; Regardons les méchants et ceux de… N’a d’autre but que d’être à jamai…
Cigales, mes sœurs, Qu’importe à nos cœurs La richesse des granges pleines ? Pourvu que nos voix Sonnent par les bois
—« Je suis la petite Cigale Qu’un rayon de soleil régale Et qui meurt quand elle a chanté Tout l’été. « Tout l’été j’ai redit ma chanson…
On a congé parfois dans ce Paris… Et l’on peut oublier le bruit, bro… L’incessant tourbillon, le travail… C’est quand on est malade et chez… Il faut, bon gré, malgré, songer à…
Lorsque j’étais enfant, j’ai fait… Comme tous mes égaux, l’école buis… Le maître m’attendait : j’étais da… Ou le long de l’étang, ou dans le… Temps perdu ? Non, gagné, car j’a…
Devant les flots heureux qui baign… De la douce Provence où vous pass… Vous avez accordé votre lyre, et c… Nous redisent sans fin l’hymne de… Au foyer maternel, après un an d’a…
Lorsque j’étais enfant surtout, j’… Où sur leurs pieux rugueux on étal… De la bastide, afin d’y veiller sa… La claie aux roseaux drus où doit… Les pieux sont reliés de traverses…
« Connais-tu le pays où fleurit l’… Ainsi chante Mignon sous un ciel… Les yeux vers l’horizon immense. Elle voit en esprit ce que nomme s… Et quand le dernier mot se meurt,…
Cœur naïf ! j’avais cru pouvoir à… Dévoiler mes douleurs comme en fac… Et trouver pour mon âme une âme, Une seule parmi la foule des humai… Un inconnu qui vînt me prendre les…
La nuit tranquille avait des chuch… Sortant des tamarins, des myrtes e… Souffles d’oiseaux dormant parmi l… Ou bruit doux des bourgeons tout à… Cela se mariait au rythme sur la g…
Arles, tes Alyscamps sont pleins… C’est là que les amants aujourd’hu… L’éternité de leurs amours : Les sarcophages creux, aux deux bo… Sont leurs bancs familiers, et la…
La lumière, ce fleuve insondable q… Le soleil, vaste source, aux monde… Prodigue largement la Vie à l’uni… Et dans le cœur de tous fait ruiss… Quel bonheur d’admirer l’air libre…