Les jeunes croyances (1867)
#ÉcrivainsFrançais
Joanne a six ans. Hier c’était un… Ce n’est plus qu’une enfant d’Ève.… Pourtant de son regard son regard… Car Dieu regarde face à face l’in… Elle est pauvre, elle est gaie, à…
Ôh ! ne t’envole pas, doux être, Ma colombe aux plumes d’argent ! Reste : ici-bas tu fais connaître La joie à mon cœur indigent ! Ne quitte pas, ma tourterelle,
Quand nous saurons bien tous que n… Quand l’amour coulera dans le sang… Debout sur les engins des haines e… Quand vainqueurs et vaincus s’embr… Quand, reniant le trône, un roi di…
Tu dors content, Voltaire, et de… L’ironique reflet parmi nous est r… Le siècle t’a compris ; la jeuness… Toi, tu sommeilles, calme, et dans… L’édifice pesant que tu voulais dé…
L’hiver resserre autour du foyer l… Voici Noël. Voici la bûche qui pé… Le « carignié », vieux tronc énorm… Conservé pour ce jour, flambe au f… Ce soir, le « gros souper » sera b…
Que voulez-vous que je vous dise ? Cela vous coûterait bien peu, De délaisser enfin l’Église Et de vous rapprocher de Dieu. Vous écrasez les grandes choses
Dans les taillis vivants l’insecte… Oh ! la grande herbe verte et le g… Dieu travaille : oubliez ce que le… Les oiseaux tout joyeux jasent dan… L’air est calme ; le ciel resplend…
J’ai ceint mes reins, j’ai pris le… Car mon âme souvent n’est qu’une p… Et je vais, demandant sans trêve u… En tous lieux où l’on trouve une r… Or, hier, j’ai gravi l’escarpement…
De tout temps mes amours furent de… Je n’ai causé tout bas qu’aux nymp… Et, sur le bord des mers, ces sirè… Me font seules vibrer aux accords… Mon âme est fiancée à l’humble sol…
Lorsque mai va finir, quand juin b… Il faut voir les troupeaux de la b… Redoutant la saison où sèchent les… Où la plaine déserte apparaîtra sa… Et jaune de soleil et d’herbes des…
Le Rhône est si profond, si rapid… Que dans la grande Europe il n’a… Emportant des bateaux sans nombre… Il va roulant de l’or et roulant d… Fleuve superbe ! il court, et se j…
Vignes du Languedoc, oliviers des… Toi qui dresses si haut ton front… Alpes du Dauphiné, forêts, monts… Dans la plaine à vos pieds que reg… Les pics et les coteaux, les vigne…
On a congé parfois dans ce Paris… Et l’on peut oublier le bruit, bro… L’incessant tourbillon, le travail… C’est quand on est malade et chez… Il faut, bon gré, malgré, songer à…
Je regrette les vieux vaisseaux do… Large et lourde, pendait du faîte… Et leurs pesants rouleaux de toile… Faisait fléchir l’antenne à l’imme… La marche du meilleur navire était…
Une forêt de pins s’étend dans la… Verticaux et serrés sur ce plan qu… Ils semblent une armée innombrable… Le regard qui les suit doit s’arrê… Car des milliers de troncs lui fon…