Galanterie
Je te tiendrai la porte.
Pas parce que c’est attendu,
Mais parce que tu mérites un moment d’être reconnue.
Je te laisserai passer devant,
Inutile de courir,
Tu vaux la peine d’attendre,
Tu vaux l’inquiétude à venir.
Je veux te connaître, vraiment toi,
Les parts que tu caches, celles que tu ne montres pas.
Les morceaux en désordre, les silences,
Ce que tu enfouis avec prudence.
Je t’écouterai quand tu parleras de tes combats silencieux,
Et je serai celui qui reste, celui qui marche à tes côtés,
Même sous les cieux brumeux.
Quand je t’écrirai, ce ne sera pas pour combler un vide,
Pas juste un "ça va ?" rapide,
Mais des mots qui comptent vraiment,
Qui prouvent que je suis là, sincèrement.
Je ferai en sorte que chaque message soit pour toi un signe,
Pas un simple coucou,
Mais une preuve que je suis vrai, que je tiens à nous.
Je serai celui qui reste quand tous les autres s’éloignent,
Celui qui est encore là lorsque le doute t’empoigne.
Je ne disparaîtrai pas quand la vie se fera rude,
Quand tout semblera flou,
Je serai là pour toi, essuyant chaque larme, une à une, à genoux.
Alors voici ma promesse, pas besoin de bague ou de serment,
Je te montrerai ce qu’est l’amour, sans masque ni déguisement.
La galanterie n’est pas morte,
Elle attend juste qu’on lui rouvre la porte.
Et je te le prouverai,
Dans chaque chose vraie,
Dans chaque pas que l’on fera.
