Feu de joie (1920)
#ÉcrivainsFrançais
Vous n’avez réclamé ni gloire ni l… Ni l’orgue ni la prière aux agonis… Onze ans déjà que cela passe vite… Vous vous étiez servis simplement… La mort n’éblouit pas les yeux des…
VOLUPTÉ Déjeuner de soleil Je me meurs Salive Sommeil Sonnez Matines Masque à chloroforme Amour je roule de tout mon long
Au rendez-vous des assassins Le sang et la peinture fraîche Odeur du froid On tue au dessert Les bougies n’agiront pas assez
L’ascenseur descendait toujours à… Haleine Et l’escalier montait toujours Cette dame n’entend pas les discou… Elle est postiche
Bras en sang Gai comme les sainfo… L’hyperbole retombe Les mains Les oiseaux sont des nombres L’algèbre est dans les arbres C’est Rousseau qui peignit sur la…
Je danse au milieu des miracles Mille soleils peints sur le sol Mille amis Mille yeux ou monocles M’illuminent de leurs regards Pleurs du pétrole sur la route
Tandis que je parlais le langage d… Elle s’est doucement tendrement en… Comme une maison d’ombre au creux… Une lampe baissée au coeur des myr… Sa joue a retrouvé le printemps du…
Exténué de nuit Rompu par le sommeil Comment ouvrir les yeux Réveil-matin. Le corps fuit dans les draps mysté…
Il existe près des écluses Un bas quartier de bohémiens Dont la belle jeunesse s’use À démêler le tien du mien En bande on s’y rend en voiture,
À lui la baguette magique Le pouvoir de tout enchaîner ; Il riva la Nature aux plis de sa… Et la Création a su le couronner. Son esprit était un pactole
Tes yeux sont si profonds qu’en me… J’ai vu tous les soleils y venir s… S’y jeter à mourir tous les désesp… Tes yeux sont si profonds que j’y… À l’ombre des oiseaux c’est l’océa…
L’amour tendre literie Dont mon cœur est l’édredon Trouble Si mollement mes membres Légèrement mes lèvres
L’azur et ses voiles Les bras de santé Crèmes estivales Sa grande beauté Mais qu’elle en impose
Que ce soit dimanche ou lundi Soir ou matin minuit midi Dans l’enfer ou le paradis Les amours aux amours ressemblent C’était hier que je t’ai dit
Malheureux comme les pierres triste au possible l’homme maigre le pupitre à musique aurait voulu… Quel froid Le vent me perce à l’e…