À Pablo Picasso
Feu de joie (1920)
#ÉcrivainsFrançais
Vous n’avez réclamé ni gloire ni l… Ni l’orgue ni la prière aux agonis… Onze ans déjà que cela passe vite… Vous vous étiez servis simplement… La mort n’éblouit pas les yeux des…
Je tiens ce nuage or et mauve au b… L’ombrelle ou l’oiselle ou la fleu… La chevelure Descend des cendres du soleil se d… Entre mes doigts
L’ENFANT fantôme fend de l’homm… entre les piliers de pierre : 2R,… (La tour monte, attention au ciel) Comme il mue, avec sa voix de rogo…
Rien n’est précaire comme vivre Rien comme être n’est passager C’est un peu fondre pour le givre Et pour le vent être léger J’arrive où je suis étranger
Au rendez-vous des assassins Le sang et la peinture fraîche Odeur du froid On tue au dessert Les bougies n’agiront pas assez
À lui la baguette magique Le pouvoir de tout enchaîner ; Il riva la Nature aux plis de sa… Et la Création a su le couronner. Son esprit était un pactole
L’amour tendre literie Dont mon cœur est l’édredon Trouble Si mollement mes membres Légèrement mes lèvres
Rien n’est jamais acquis à l’homme… Ni sa faiblesse ni son coeur Et q… Ouvrir ses bras son ombre est cell… Et quand il croit serrer son bonhe… Sa vie est un étrange et douloureu…
Il existe près des écluses Un bas quartier de bohémiens Dont la belle jeunesse s’use À démêler le tien du mien En bande on s’y rend en voiture,
Dans ce bar dont la porte Sans cesse bat au vent Une affiche écarlate Vante un autre savon Dansez dansez ma chère
Soir de tilleul Été On parle bas aux portes Tout le monde écoute mes pas les coups de mon cœur sur l’asphal… Ma douleur ne vous regarde pas
Un soir des plages à la mode on jo… Qui fait prendre aux petits chevau… Et la fille se pâme et murmure We… Moi je prononce Wèbre et regarde…
L’ascenseur descendait toujours à… Haleine Et l’escalier montait toujours Cette dame n’entend pas les discou… Elle est postiche
Une joie éclate en trois Temps mesuré de la lyre Une joie éclate au bois Que je ne saurais pas dire Tournez têtes Tournez rires
Malheureux comme les pierres triste au possible l’homme maigre le pupitre à musique aurait voulu… Quel froid Le vent me perce à l’e…