Fleurs du midi (1836)
#ÉcrivainsFrançais
Souvent, dans mes accords, ardents… Des grandes nations se déroulaient… Ou, détournant mes yeux de ce glob… Je déployais mon vol aux champs de… L’univers, dans toutes ses phases
Ne rêves-tu jamais à ces heures d’… Qui précèdent l’hymen de deux jeun… Quand l’amour, de leur cœur, comme… Déborde en sentiments mystérieux e… Dis, n’est-ce rien pour toi qu’une…
Aimez le Liseron, cette fleur qui… Au gazon de la tombe, à l’agreste… Triste et modeste fleur qui dans l… Et frissonne au toucher ! Aimez son teint si pâle et son par…
Vierges, lorsqu’à vos cœurs l’amou… Par votre fiancé quand vous fûtes… Le jour où son destin au vôtre se… Ne rêvâtes-vous pas aux îles Borr… Et parmi les trois sœurs, corbeill…
Froide raison, pompeuse idole, Divinité, chère à l’orgueil, Tu n’as pas un mot qui console Les souffrances d’un cœur en deuil… Jamais, dans ton œil inflexible,
C’est un de ces frétons de la litt… Qui, d’auteurs en auteurs, butinen… Formant péniblement, de ce qu’ils… Un volume indigeste, et de vers, e… Où, sur le frontispice un artiste…
Pars, puisque la gloire t’appelle… Mais lorsque tu t’enivres d’elle, Oh ! du moins, souviens-toi de moi… Quand la louange autour de toi Se répand douce à ton oreille,
Je crois revoir encore la couche d… Où mon père mourut vieillard aux c… Au front large et ridé, symbole de… Aux yeux étincelants. Comme un bûcher fumant, dont on ét…
Jeune levrette, au poil d’ébène, Au flanc mince, au col assoupli, Ton dos, où ma main se promène, A l’éclat de l’acier poli. Tu dresses tes noires oreilles
Enfants, ne jouez pas si près de l… Pour vous mirer dans l’eau n’incli… Votre pied imprudent peut glisser… Vous êtes tout petits et les flots… Mais vous n’écoutez pas ma voix qu…
N’a-t-on pas épuisé la coupe de la… Est-il encore des noms qui n’aient… Des malheurs respectés par la foul… Et que n’ait pas frappés la verge… Est-il un citoyen, dans la France…
J’aime les vieux manoirs, ruines f… Qui des rocs escarpés dominent les… J’aime du haut des tours de leur s… A voir se dérouler un immense hori… J’aime, de leur chapelle en parcou…
Ce torrent, qui bondit, et jette Son écume de neige et d’or, Etait l’emblème du poète, Quand sa muse prenait l’essor. A ces bords sa gloire s’allie ;
Que j’aime à voir tomber, par un c… La neige en blancs flocons sur nos… Avant qu’il soit souillé par les t… Le ciel se réfléchit dans ce miroi… Et le soleil, brillant d’un feu pl…
Non, plus de vers, jamais ; ce mon… Ma muse, a fait pâlir ton front pu… Ton aile s’est brisée en touchant… Comme un oiseau blessé cache-toi d… Non, plus de vers, jamais, car les…