Les pleurs (1833)
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C’était l’hiver, et la nature enti… Portait son deuil et redoublait le… Je regagnais à pas lents ma chaumi… Les yeux fixés sur celle de Julie… Un voile noir s’étendit sur la pla…
De ses fuseaux légèrement blessée, D’où vient qu’Isaure a regardé ve… J’allais courir à ses cris empress… J’allais courir... Mais tu cours… Pourquoi tes yeux, pleins d’une pi…
Hélas ! que les vieillards savent… Hier, après la fête, ils riaient d… Ils riaient ! Leurs serments, dis… En voilà sous nos pieds d’aujourd’… Pourquoi, mon Olivier, m’as-tu fa…
Il a demandé l’heure ; oh ! le tri… Autrefois j’étais seule attentive… Qui peut avant le soir l’appeler a… Hélas ! pour me répondre, il est d… Je l’ai suivi des yeux pour rencon…
Image de la mort, effroi du tendre… Sommeil, emporte au loin ce songe… La mort est dans l’adieu d’un ami… Ah ! ne m’avertis pas que l’on se… Dans ton vol escorté de fantômes l…
Il est de longs soupirs qui traver… Pour apprendre l’amour aux âmes le… Ô sages ! De si loin que ces soupi… Leurs brûlantes douceurs un jour v… Et s’il vous faut garder parmi vos…
Il m’attend : je ne sais quelle mé… Au trouble de l’amour se mêle en c… Mon cœur s’est arrêté sous ma main… L’heure sonne au hameau ; je l’éco… Il m’attend.
À Mlle Emilie Bascans. Si j’étais assez grande, Je voudrais voir L’effet de ma guirlande Dans le miroir.
T’ai-je vu chez mon père, Dans l’âge où tout est beau, Comme je dois, j’espère, Te voir près du tombeau ? Sur les bords de ma vie
Attends, nous allons dire adieu : Ce mot seul désarmera Dieu. Les voilà ces feuilles brûlantes Qu’échangèrent nos mains tremblant… Où l’amour répandit par flots
Message inattendu, cache-toi sur m… Cache-toi ! je n’ose te lire : Tu m’apportes l’espoir ; ne fût-il… Je te devrai du moins l’ombre de m… Prolonge dans mon sein ma tendre i…
Toi qui m’as tout repris jusqu’au… Tu m’as laissé pourtant l’aliment… L’amour ! Et ma mémoire où se nou… Je lui dois le passé ; c’est presq… C’est là que tu m’entends, c’est l…
Ah, la danse ! La danse Qui fait battre le coeur, C’est la vie en cadence Enlacée au bonheur. Accourez, le temps vole,
À Madame Desloges, née Leurs.<… Dans l’enclos d’un jardin gardé pa… J’ai vu naître vos fleurs avant vo… Beau jardin, si rempli d’oeillets… Que de le regarder on n’était jama…
Non, tu n’auras pas mon bouquet Traite-moi de capricieuse, De volage, d’ambitieuse, D’esprit léger, vain ou coquet ; Non, tu n’auras pas mon bouquet.