Romances (1830)
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À Madame Desloges, née Leurs.<… Dans l’enclos d’un jardin gardé pa… J’ai vu naître vos fleurs avant vo… Beau jardin, si rempli d’oeillets… Que de le regarder on n’était jama…
Comme un bouton, près d’éclore, D’un seul regard de l’Aurore Attend le bienfait du jour ; Dans l’âge de l’innocence, Séduite par l’espérance,
Des roses de Lormont la rose la p… Georgina, près des flots nous sour… L’orage, dans la nuit, la toucha d… Et l’Aurore passa triste, sans la… Pure comme une fleur, de sa fragil…
Au docteur Veyne. Si je pouvais trouver un éternel s… Voile innocent d’un coeur qui s’ou… Je l’étendrais toujours sur mes pl… Et qui tombent souvent par leur po…
Pardonnez-moi, Seigneur, mon visa… Vous qui l’aviez formé de sourire… Mais sous le front joyeux vous avi… Et de vos dons, Seigneur, ce don… C’est le mois envié, c’est le meil…
Les femmes, je le sais, ne doivent… J’écris pourtant, Afin que dans mon coeur au loin tu… Comme en partant. Je ne tracerai rien qui ne soit da…
Douce Nuit, ton charme paisible Du malheureux suspend les pleurs ; Nul mortel n’est insensible À tes bienfaisantes erreurs. Souvent dans un cœur rebelle
Embellissez ma triste solitude, Portrait chéri, gage d’un pur amou… Charmez encor ma sombre inquiétude… Trompez mon cœur jusques à son ret… Si quelquefois, de mes lèvres trem…
Si ta vie obscure et charmée Coule à l’ombre de quelques fleurs… Âme orageuse mais calmée Dans ce rêve pur et sans pleurs, Sur les biens que le ciel te donne…
Qu’as-tu fait d’un aveu doux à ton… Mes pleurs, qu’en as-tu fait ? To… Les secrets de mon âme ont aigri t… Et, pour y croire enfin, tu voulus… Le serment est livré : tu ne crois…
Sans l’oublier on peut fuir ce qu’… On peut bannir son nom de ses disc… Et de l’absence implorant le secou… Se dérober à ce maître suprême, Sans l’oublier !
Je suis la prière qui passe Sur la terre où rien n’est à moi ; Je suis le ramier dans l’espace, Amour, où je cherche après toi. Effleurant la route féconde,
Et toi, dors-tu quand la nuit est… Quand l’eau me cherche et me fuit… Quand je te donne un cœur longtemp… Dors-tu, ma vie ! ou rêves-tu de m… Démêles-tu, dans ton âme confuse,
Toi qui m’as tout repris jusqu’au… Tu m’as laissé pourtant l’aliment… L’amour ! Et ma mémoire où se nou… Je lui dois le passé ; c’est presq… C’est là que tu m’entends, c’est l…
Je reviens à vos pieds, Marie, Me sauver du malheur d’aimer : L’oraison qui m’avait guérie Ne vaut plus rien pour me calmer. J’avais oublié de la dire