Bouquets et prières (1843)
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Adieu pour toujours, Mes amours ; Ne pleure pas, Tes pleurs ont trop d’appas ! Presse encor ma main ;
Ô délire d’une heure auprès de lui… Reste dans ma pensée ! Par toi tout le bonheur que m’offr… Est dans mon souvenir. Je ne m’expose plus à le voir, à l…
À Madame Desloges, née Leurs.<… Dans l’enclos d’un jardin gardé pa… J’ai vu naître vos fleurs avant vo… Beau jardin, si rempli d’oeillets… Que de le regarder on n’était jama…
N’entend-elle jamais une voix me d… Un conseil attendri rappeler son d… Une larme furtive, un feu sous cet… Un reproche d’en haut lui crier :… Moi, je n’y peux courir : sa clame…
Dis-moi, fera-t-il beau demain ? Demain te verrai-je, ma vie ? Un beau jour te fait-il envie ? Tu te tais en quittant ma main... Il ne fera pas beau demain.
Puisque de l’enfance envolée Le rêve blanc, Comme l’oiseau dans la vallée, Fuit d’un élan ; Puisque mon auteur adorable
Mes yeux rendus à la lumière, Mais fatigués de tant de pleurs, S’offensent des vives couleurs, Et baissent leur faible paupière. Les voix n’ont plus leurs doux acc…
Je n’ai vu qu’un regard de cette b… À travers le volet qui touche à vo… Ma soeur, et sur la vitre où passa… Ce fut l’adieu d’un ange obtenu pa… Et dans la rue encore on dirait, q…
Et toi, dors-tu quand la nuit est… Quand l’eau me cherche et me fuit… Quand je te donne un cœur longtemp… Dors-tu, ma vie ! ou rêves-tu de m… Démêles-tu, dans ton âme confuse,
Souvent il m’apparut sous la forme… Dont les ailes s’ouvraient, Remontant de la terre au ciel où r… Et j’ai vu s’abaisser, pleins d’un… Ses bras qui m’attiraient.
Il est des maux sans nom, dont la… Change en affreuses nuits les jour… Se plaindre est impossible ; on ne… Les pleurs même du cœur refusent d… On ne se souvient pas, perdu dans…
A ma belle patrie Fais mes adieux, Amour ; La reverrai-je un jour, Cette France chérie ? Toi qui m’as su charmer,
L’eau nous sépare, écoute bien : Si tu fais un pas, tu n’as rien. Voici ma plus belle ceinture, Elle embaume encor de mes fleurs. Prends les parfums et les couleurs…
De vous gronder je n’ai plus le co… Enfants ! ma voix s’enferme trop s… Vous grandissez, impatients d’orag… Votre aile s’ouvre, émue au moindr… Affermissez votre raison qui chant…
Sans l’oublier on peut fuir ce qu’… On peut bannir son nom de ses disc… Et de l’absence implorant le secou… Se dérober à ce maître suprême, Sans l’oublier !