« C’est par mon métier, dit le vie… Qu’à forc’ de vous cercler les ore… Dans l’ song’ de votre esprit rent… Ces grands espac’ q’ont l’air de p… Vos chants bourdonn’ comm’ ceux de…

À Raoul Lafagette. Quand le chagrin, perfide et lâche… Me jette en ricanant son harpon qu… La Nuit m’ouvre ses bras pieux où… Et mêle sa rosée aux larmes de mon…

Les deux petits jouaient au fond d… La nuit les a surpris, une nuit d’… Qu’ils se tiennent tous deux par l… L’opaque obscurité les enclôt dans… Que faire ? les brebis qui paissai…

Les choses formant d’habitude Au plus fauve endroit leur tableau… Les rochers, les arbres et l’eau, Manquent à cette solitude. D’un gris fané de vieille laine,

La Conscience voit dans nous Comme le chat dans les ténèbres. Tous ! les obscurs et les célèbres… L’impie et le moine à genoux, Nous cachons en vain nos dessous

Le cabaret qui n’est pas neuf Est bondé des plus vieux ivrognes Dont rouge brique sont les trognes Entre les grands murs sang de bœuf… L’un d’entre eux, chenu comme un œ…

L’orage, après de longs repos, Ce soir-là, par ses deux suppôts, La nuée et le vent qui claque, Se présageait pour l’onde opaque. Grondante sous le ciel muet,

Sonnet. Tout à l’heure, sous les éclats Et les souffles de la tempête, Le saule brandillait sa tête, Et l’étang cognait ses bords plats…

Quel poète évoquera le rose des br… Le lézard des vieux murs, la mouch… Et le petit rayon qui vient, tout… Rire au carreau crasseux de la vie… Les végétaux chambrés, le fleuri,…

Sonnet. De grêles horizons noyés d’un brou… Et plaquant tout autour leur bordu… Sur un ciel moite et bas d’où pour… D’un nuageux funèbre où du gris s’…

Ces rout’ à tas d’ cailloux où des… S’ rencontr’ avec des ân’, des per… Où pass’ carriol’, patach’, tap’-c… Att’lés d’ bidets pansus quand c’e… Pour moi, c’est des ch’mins d’ vil…

Fantastiques d’aspect sous leur no… Mais, très humaines par leurs caq[… Les commères, barrant la route aux… À la messe s’en vont d’un gros pas… « Tiens ! v’là l’pèr’ Pierr’! fai…

Il fait un froid noir et tout gèle… Abreuvoir, écluse et ruisseau. Tous les puits, à l’endroit du sea… Ont de la glace à leur margelle. C’est pourquoi, vite, après la cla…

Sonnet. Le soir, la solitude et la neige s… Pour faire un paysage affreux de c… Blêmissant au milieu dans un demi-… Tandis que ses lointains d’obscuri…

L’Espérance est un merle blanc Dont nous sommes la triste haie : Elle voltige sur la plaie Et siffle au bord du cœur tremblan… Mais son vol n’est qu’un faux semb…