À Robert Caze. L’aboiement des chiens dans la nui… Fait songer les âmes qui pleurent, Qui frissonnent et qui se meurent, À bout de souffrance et d’ennui.

Toc toc !—L’homme prêtant l’oreil… Hache en main, guettant scélérat, Dit : « Qu’est là ?—Moi ! » La v… D’un coup, il abattit la vieille. Depuis, hanté par les alarmes,

Au cabaret, un jour de grand march… Un bel ivrogne, pâle, aux longs ch… Dans le délire ardent de son espri… Ainsi parla, debout, d’une voix âp… « R’bouteux, louv’tier, batteur d’…

Sonnet. Sur place, à la montée, à la desce… La jument dansotait son trot, n’y… Vous arriverez bien, allez ! coûte… Fit le roulier, d’un air dont je r…

À Raoul Lafagette. Quand le chagrin, perfide et lâche… Me jette en ricanant son harpon qu… La Nuit m’ouvre ses bras pieux où… Et mêle sa rosée aux larmes de mon…

Par un soir d’hiver triste et bien… Un homme encor tout jeune et tout… En ces termes, devant le plus claq… Raconta le Lutin nié par l’assist… —C’est pas à vous autr’, c’est cer…

Sonnet. Brûlé par l’énorme lumière Irradiant du ciel caillé, —Stupéfait, recroquevillé, Hâlé, sali par la poussière,

Dans ce pays lugubre et si loin de… Un cimetière d’autrefois, Bien souvent m’attirait avec sa gr… Dont la tête et les bras se termin… Or, fin d’automne, un soir que tou…

Après une chaleur si dure Tout se rafraîchit pour l’instant. La pluie est absorbée autant Par le roc que par la verdure. Terrains noirs, sillons bruns et r…

Ces rout’ à tas d’ cailloux où des… S’ rencontr’ avec des ân’, des per… Où pass’ carriol’, patach’, tap’-c… Att’lés d’ bidets pansus quand c’e… Pour moi, c’est des ch’mins d’ vil…

« C’que c’est ! j’ me s’rais pas c… Et v’là que j’ trouve un aut’ part… D’avec moi l’ diable était parti : Faut que j’ me r’mette avec le Di… Content d’êt’ plus qu’un, je me r’…

À Mademoiselle A. H. Le silence est l’âme des choses Qui veulent garder leur secret. Il s’en va quand le jour paraît, Et revient dans les couchants rose…

Avec le masque du mensonge La parole suit son chemin, Rampe aujourd’hui, vole demain, Se raccourcit ou bien s’allonge. Elle empoigne comme une main

Fantastiques d’aspect sous leur no… Mais, très humaines par leurs caq[… Les commères, barrant la route aux… À la messe s’en vont d’un gros pas… « Tiens ! v’là l’pèr’ Pierr’! fai…

L’Espérance est un merle blanc Dont nous sommes la triste haie : Elle voltige sur la plaie Et siffle au bord du cœur tremblan… Mais son vol n’est qu’un faux semb…