Sonnet. Maintenant, je suis malheureux De rencontrer ces fleurs clochette… À bords dentelés, violettes, Sur les talus des chemins creux.

Toc toc !—L’homme prêtant l’oreil… Hache en main, guettant scélérat, Dit : « Qu’est là ?—Moi ! » La v… D’un coup, il abattit la vieille. Depuis, hanté par les alarmes,

À Charles Keller. Venus des quatre coins de l’horizo… De la cime des pics et du fond des… Les aquilons rageurs sont d’invisi… Qui fouettent sans lanière et qui…

Sonnet. Des ruisseaux un déluge a fait de… Qui roulent, pêle-mêle, écumeux, d… L’étendue, au travers des landes,… Et changeant en lacs fous les stag…

Ton amour est-il pur comme les for… Berceur comme la nuit, frais comme… Est-il mystérieux comme l’éclat de… Ardent comme la flamme et long com… Lis-tu dans la nature ainsi qu’en…

L’Espérance est un merle blanc Dont nous sommes la triste haie : Elle voltige sur la plaie Et siffle au bord du cœur tremblan… Mais son vol n’est qu’un faux semb…

Loin des oreilles importunes, Le gars mangeant avec le vieux, D’un ton fier et malicieux Lui conte ses bonnes fortunes, De quelle sorte il fait sa cour,

Sonnet. Tout à l’heure, sous les éclats Et les souffles de la tempête, Le saule brandillait sa tête, Et l’étang cognait ses bords plats…

Un jour qu’avec sollicitude Des habitants d’une cité L’avaient longuement exhorté À sortir de sa solitude : « Qu’irais-je donc faire à la vill…

Ce frais matin tout à fait sobre De vent froid, de nuage errant, Est le sourire le plus franc De ce mélancolique octobre. Lumineusement, l’herbe fume

À ma Mère. L’Énigme désormais n’a plus rien à… J’étreins le vent qui passe et le… Et j’entends chuchoter aux lèvres… La révélation du gouffre et du mys…

Sonnet. Vertigineux géant du désert qu’il… La tête dans l’azur et le pied dan… Le mont découpe, ardent, sous le d… Son farouche horizon de chaos en e…

Sous la pluvieuse lumière, Dans l’air si glacé, la chaumière, Non loin d’un marais insalubre, Est lamentablement lugubre. Au-dedans, c’est tant de misère

La Conscience voit dans nous Comme le chat dans les ténèbres. Tous ! les obscurs et les célèbres… L’impie et le moine à genoux, Nous cachons en vain nos dessous

À Victor Lalotte. Pas de larmes extérieures ! Sois le martyr mystérieux ; Cache ton âme aux curieux Chaque fois que tu les effleures.