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Abyssin

Je n’ai de souvenir que ces grandes étendues
Les plaines de mon enfance aux horizons à sec
Où la prière hésite et s’égare sur les lèvres
Là où toute merveille n’est que pain sur la table.
Je n’ai connu de lieu élevé à son égal.
 
Douceur familiale odeurs et regards
Une simple imitation aux contours de théâtre
Ainsi laissent mon cœur impatient et rêveur
Souhaiter jour après jour le retour sur ces terres.
 
Donnez-moi une voile donnez-moi un vent fort
Je ne trouve que des ombres empêchant mon envol
Mes ailes se cassent en deux brisées sous leurs paroles
Je ne trouve plus de force pour contrer leurs murmures.
 
Terre indocile sois patiente et espère
Je viens te retrouver inhaler tes odeurs
Permettre à nos deux corps une ultime alliance
Deux amants insensés voués l’un à l’autre
Toi le seul cimetière et moi ta chair promise.

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