Tout est si noir. Submergée par cette maladie mortelle appelée « tourments », la vie n’a que pour but d’être souffrance.
Comparable à une nuit sombre d’hiver qui se prolonge même lorsque le soleil se lève, rythmée par les vas et viens de toutes ces machines programmées un jour à s’éteindre : l’être humain.
Tout est si faux. Belle et charmante peut être un peu raffinée telle était peinte l’allégorie de la vie, songeant à soigneusement cacher les ratures et les imperfections.
Et c’est ainsi que, n’ayant aucun but précis, l’existence de l’homme en quête perpétuelle du bonheur, oscille entre le désir et l’ennui.
La pluie bat si fort contre les paroies des fenêtres. Certains s’y penchent pour regarder ce temps à travers la buée café à la main, pendant que d’autres se retrouvent le corps pendu au bout de cette corde, se balançant à la cadence des derniers battements de cœur.
Une lumière blanche au loin, puissante et bienveillante, possédait tout ce qu’aucun homme n’était. Elle se rapprochait petit à petit jusqu’à les atteindre et les envelopper de sa couverture chaude à tout jamais.
La pluie cessa, le ciel s’adoucît avant de laisser percevoir quelques rayons de soleil. Retentit alors cette mélodie universelle, le chant des oiseaux. Tout est si beau.