Les floraisons matutinales (1897)
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Bluet aux regards d’améthyste, Bluet aux yeux de ciel, dis-nous Ce qui te fait être si triste ? —J’ai vu ses yeux, j’en suis jalou… Et toi, simple églantine rose,
L’érable au torse dur et fort, Ébrèche le fer qui l’assaille, Et, malgré mainte et mainte entail… Résiste aux plus grands coups du… L’hiver, dont le cours s’éternise,
Depuis l’âge orageux des aurores p… Où tout un ciel pleuvait sur un mo… Suivi d’un infini cortège de riviè… Au large, à plein chenal, en triom… Superbe, délivré des ténèbres sauv…
Oui, mon pays est encor France : La fougue, la verve, l’accent, L’âme, l’esprit, le coeur, le sang… Tout nous en donne l’assurance : La France reste toujours France.
Robert… Paix et repos à toi ! Paix au fro… Au morne et noir chevet des tombea… Paix et visions d’or, doux sommeil… À tes mânes sacrés !
Je rêve les rythmes, les phrases Qui montent dans un vol de feu, À travers le ciel des extases, Vers le beau, vers le vrai, vers… Mon oreille éperdue essaie
Pierre… À la g… Pour u… Que je… (Berçe…
Comme un factionnaire immobile au… Dans ces murs où l’on croit ouïr s… Le grave écho lointain d’un qui vi… À ses gloires Québec semble encore… L’humble paix pastorale a replié s…
Par un temps de demoiselle, Sur la frêle caravelle, Mon aïeule maternelle, Pour l’autre côté de l’Eau, Prit la mer à Saint-Malo.
À M. e… Quand on s’aime on se marie : Il prend fin, l’enchantement D’une vague rêverie. Quand on s’aime on se marie :
Ils disent qu’au ciel on retrouve Ces chers petits morts tant pleuré… Ah ! savent-ils bien ce qu’éprouve Le cœur des parents éplorés. Ils sont étonnés qu’on se plaigne.
Dans le clair-obscur de la pièce c… Où brûle une cire au reflet trembl… Rigide, et grandi par la mort, rep… Le corps d’un enfant habillé de bl… Sous la mousseline, on voit les ma…
Français je suis, je m’en vante, Et très haut, très clair, très for… Je le redis et le chante. Oui, je suis Français d’abord. Mais, n’ayez soupçon ni doute,
La campagne, comme autrefois, Avec le bahut, et le coffre, Et l’armoire à vitrail, nous offre Le ber à quenouilles de bois. Dans le coeur d’un merisier rouge,
Comme au printemps de l’autre anné… Au mois des fleurs, après les froi… Par quelque belle matinée, Nous irons encore sous bois. Nous y verrons les mêmes choses,