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noemy sauer

La douleur

Le premier amour, c’est une flamme fragile,
Un éclat de lumière dans un monde subtile.
On le porte comme une promesse douce,
Un rêve d’étoiles, un souffle qui pousse.
 
C’est un cœur qui bat plus fort que tout,
Qui tremble à chaque geste, à chaque rendez vous.
On croit que c’est pour toujours, qu’on est invisible,
Que les promesses échangées sont inaltérables, invincibles.
 
Mais la douleur vient lentement sans bruit.
Comme un vent glacial qui déchire la nuit.
Un regard qui se détourne, un mot qui se brise,
Et tout ce que l’on croyait solide, tout se délisse.
 
C’est un vide qu’on ne peut combler,
Un chagrin qu’on tente de cacher.
Les souvenirs deviennent des fantômes,
Des spectres qui dansent et nous laissent seuls dans l’abîme.
 
Le premier amour c’est un chagrin parsemé de larmes,
C’est le gout amer du cœur qui s’alarme.
Mais malgré la douleur, il nous apprend à vivre,
A aimer, à souffrir, à renaitre à chaque dérive.
 
Car chaque échec, chaque perte, chaque déception,
Fait grandir l’âme, forge la réflexion.
Et le premier amour, aussi crue soit-il,
Nous offre une leçon, une force fragile mais subtil.

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