"Répétitions"
#ÉcrivainsFrançais
Voyage du silence De mes mains à tes yeux Et dans tes cheveux Où des filles d’osier S’adossent au soleil
Le monde rit, Le monde est heureux, content et j… La bouche s’ouvre, ouvre ses ailes… Les bouches jeunes retombent, Les bouches vieilles retombent.
Un aigle, sur un rocher, contemple l’horizon béat. Un aigle défend le mouvement des sphères. Couleurs douces de la charité, tristesse, lueurs sur les arbres décharnés, lyre en étoile d’...
Loin, le soleil aiguise sur les pierres sa hâte d’en finir. L’art d’aimer, l’art libéeral, l’art de bien mourir, l’art de penser, l’art incohérent, l’art de fumer, l’art de jouir, l’art...
Les muets sont des menteurs, parle… Je suis vraiment en colère de parl… Et ma parole Éveille des erreurs. Mon petit cœur.
À l’aventure, en barque, au nord. Dans la trompette des oiseaux Les poissons dans leur élément. L’homme qui creuse sa couronne Allume un brasier dans la cloche,
Les représentants tout-puissants d… Des yeux graves nouveaux-nés Pour supprimer la lumière L’arc de tes seins tendu par un av… Qui se souvient de tes mains
L’homme s’enfuit, le cheval tombe, La porte ne peut pas s’ouvrir, L’oiseau se tait, creusez sa tombe… Le silence le fait mourir. Un papillon sur une branche
Je te l’ai dit pour les nuages Je te l’ai dit pour l’arbre de la… Pour chaque vague pour les oiseaux… Pour les cailloux du bruit Pour les mains familières
La petite chérie arrive à Paris. Paris fait du bruit. Paris fait d… La petite chérie traverse la rue. La bruit tombe en pluie. La bruit… La petite chérie est sur le trotto…
Trente filles au corps opaque, trente filles divinisées par l’imagination, s’approchent de l’homme qui repose dans la petite vallée de la folie. L’homme en question joue avec ferveur. I...
Caresse l’horizon de la nuit, cherche le cœur de jais que l’aube recouvre de chair. Il mettrait dans tes yeux des pensées innocentes, des flammes, des ailes et des verdures que le solei...
Dressé par la famine L’enfant répond toujours je mange Viens-tu je mange Dors-tu je mange.
Ses yeux ont tout un ciel de larme… Ni ses paupières ni ses mains Ne sont une nuit suffisante Pour que la douleur s’y cache. Il ira demander
Il va sous un soleil de foin Et son regard est un chemin Où marche un âne