Chemise de femme, armure ad hoc
Pour les chers combats et le gai choc,
Avec, si frais et que blancs et gras,
Sortant tout nus, joyeux, les deux bras,
Vêtement suprême,
De mode toujours,
C’est toi seul que j’aime
De tous ses atours.
Quand Elle s’en vient devers le lit,
L’orgueil des beaux seins cambrés emplit
Et bombe le linge tout parfumé
Du seul vrai parfum, son corps pâmé.
Vêtement suprême,
De mode toujours,
C’est toi seul que j’aime
De tous ses atours.
Quand elle entre dans le lit, c’est mieux
Encor : sous ma main le précieux
Trésor de sa croupe frémit dans
Les plis de batiste redondants.
Vêtement suprême,
De mode toujours,
C’est toi seul que j’aime
De tous ses atours.
Mais lorsqu’elle a pris place à côté
De moi, l’humble serf de sa beauté,
Il est divin et mieux mon bonheur
À bousculer le linge et l’honneur !
Vêtement suprême.
De mode toujours.
C’est toi seul que j’aime
De tous ses atours.