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Il reste toujours quelque chose

Les rideaux déchirés se balancent
C’est le vent qui joue
Il court sur la main entre par la fenêtre
Ressort et s’en va mourir n’importe où
Le vent lugubre et fort emporte tout
 
Les paroles montaient suivant le tourbillon
 
Mais eux restaient sans voix
 
Amants désespérés de ne pas se revoir
 
 
En laissant partir leur prière
 
Chacun de son côté ils s’en allèrent
 
Et le vent
 
Le vent qui les sépare
 
Leur permet de s’entendre
 
La maison vide pleure
 
 
Ses cheminées hurlent dans les couloirs
 
L’ennui de ceux qui sont partis
 
Pour ne plus se revoir
 
Les cheminées des maisons sans âme
 
Pleurent les soirs d’hiver
 
Eux s’en vont bien plus loin
 
 
Le soir tarde à descendre
Les murs sont las d’attendre
Et la maison s’endort
Vide au milieu du vent
 
Là-haut un bruit de pas trotte de temps en temps
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