« Connais-tu le pays où fleurit l’… Ainsi chante Mignon sous un ciel… Les yeux vers l’horizon immense. Elle voit en esprit ce que nomme s… Et quand le dernier mot se meurt,…
Viens, ô ma Bouteille chérie, Viens enivrer tous mes chagrins. Douce compagne, heureuse amie, Verse dans ma coupe élargie L’oubli des dieux et des humains.
Enfant, je m’étais dit et souvent… « Jamais, jamais d’amour ; c’est a… En des siècles sans nombre étendon… Et semons ici-bas pour l’immortali… Plus tard je me disais : « Amour…
À Suza… J’ai couvert mes plaintes funèbres Sous le voile noir des ténèbres, La nuit a gardé mes ennuis, Le jour mes allégresses feintes ;
Souffre ! qu’importe Si, dans ton cœur, Cette douleur Un bien apporte ? Divines fleurs
Jeune Mars, à qui les alarmes Sont des plaisirs délicieux, Puissent tes belliqueuses armes Étonner la terre et les cieux ! Que la postérité ravie
Certain monarque un jour déplorait… Et se lamentait d’être roi : Quel pénible métier ! disait-il :… Est-il un seul mortel contredit co… Je voudrais vivre en paix, on me f…
Une honte trop grande a relevé mon front. Je me suis débarrassé de ces encombrantes guenilles et j’attends. Vous attendez aussi mais je ne sais plus quoi. Pourvu que quelque chose arriv...
Épigramme. Le bossu dit au boiteux, chancelan… Comme un bateau qu’on pourmeine (*… Ô que tu sais des nouvelles, galan… Toi qui toujours vas de coté et d’…
Douce chanson, claire chanson, Tu sors de mon âme elle-même, Comme la rose hors du buisson Penche sa pourpre qu’elle sème. Tu nais grave comme le jour
Deux heures après diner Il est temps de se reposer Ni mouvement aucun bruit Deux heures après midi Un chien prudent vient inspecter
Laissez, ne troublez pas l’heure q… Que je puisse au bonheur reprendre… Innombrables liens dont ma vie est… Pensers de chaque instant, soins d… Laissez, ô laissez-moi !
L’aigu bruissement des ruches natu… Parmi les tamarins et les manguier… Se mêlait, tournoyant dans l’air s… À la vibration lente des bambous g… Où le matin joyeux dardait l’or de…
Fable V, Livre IV. Don pourceau, lâché dans la plaine… S’émancipait à travers choux, Flairant, fouillant dans tous les… Et, dans l’espoir de quelque aubai…
Il semble qu’aux sultans Dieu mêm… Pour femmes donne ses houris. Mais, pour moi, la vierge qui m’ai… La vierge dont je suis épris, Les sultanes troublent le monde
Ma mère, quel beau jour ! tout bri… Dans les airs, l’oiseau chante et… Les ruisseaux argentés roulent sur… Les fleurs donnent au ciel leur pa… Le lis s’est entr’ouvert ; la gout…
C est les Dates Historiques . 1953 .. naissance dans le Poitou… 1963 .. déménager en Touraine . 1973 .. Veigné Carrelage . 1983 .. mariage à Nice .
Quand je m’assieds sous le sapin, Grave et seul dans ma rêverie, J’oublierais là soir et matin Tout, jusqu’aux fleurs de la prair… Sous le sapin.
Sonnet XXXV. La nef qui longuement a voyagé, D… Dedans le sein du port à la fin on… Et le boeuf, qui longtemps a renve… Le bouvier à la fin lui ôte le col…
Le disque glorieux tombant dans le… Éclabousse d’éclairs le mur de la… Il semble que dans l’air apaisé to… Et que la mer farouche endorme son… La vague, avec un son mélancolique…
La muse classique Tranquille amant des jeunes immort… Qui, sur le Pinde, ont proclamé t… Sois-leur dévot : fuis les routes… Point de salut hors de mon Hélico…
S’évader avec toi Belle, belle est notre vie dans la… Intense sont ces choses qui au fin… Il nous faut maintenant s’évader t… Échappons nous de ce monde pour su…
Ô la plus douce et la meilleure de… Autour du cou deux bras enlacés si… Premier mot du désir, premier rêve… Et premier abandon de toutes les m… Puis vaincus et jetés parmi le flo…
Monde de souffrances Comme une ombre oscillant autour d… Se manifeste timidement un adversa… Qui aurait pu pour quelques temps… Mais j’ai subi les méfaits de cett…
Une pitié me prend quand à part mo… À cette ambition terrible qui nous… De faire parmi tous reluire notre… De ne voir s’élever par-dessus nou… D’avoir vivant encore le nimbe et…
Son désordre était charmant : On eût dit beaucoup de fées Dans un tourbillonnement Légères et décoiffées. Seule, elle, faisait cela ;
Tableau VI. Dans cette alcôve solitaire Sans doute habite le repos : Voyons. Mais ces doubles rideaux Semblent fermés par le mystère ;
À Robert Caze. L’aboiement des chiens dans la nui… Fait songer les âmes qui pleurent, Qui frissonnent et qui se meurent, À bout de souffrance et d’ennui.
Sonnet. Le ciel comme un lac d’or pâle s’é… On dirait que la plaine, au loin d… Et dans l’air élargi de vide et de… S’épanche la grande âme triste de…
Toi et moi ? depuis des décennies… Entre les sourires et les compromi… Entre les colères et la maladie . Les jours heureux dans le grand ja… Et les cadeaux sous le sapin .