Les caresses, ailes de l’âme, Par le chemin du souvenir, S’en vont, tremblantes, vers la fe… Que l’on n’a pas su retenir. Ô caresses ! choses légères,
Du temps que tu fus tout mon bien, Ô tête bien-aimée et folle, Par caprice tu voulais bien Voir à mon front une auréole. Dans les tableaux, une nimbe d’or
Vous eûtes donc hier un an, ma bie… Contente, vous jasez, comme, sous… Au fond du nid plus tiède ouvrant… Les oiseaux nouveau-nés gazouillen… De sentir qu’il commence à leur po…
La branche– Poéme Poéme / Poémes d’Yves Bonnefoy Branche que je ramasse à l’orée de… Mais pour t’abandonner à la fin du… Cachée parmi des pierres, dans l’a…
C’était un frais matin. Découpé d… En regard de Sorrente, au bord du… Se balançait un laurier-rose ; Et sous la branche en fleurs un ni… Où deux petits oiseaux, jouant dan…
Contrerime LXX. La vie est plus vaine une image Que l’ombre sur le mur. Pourtant l’hiéroglyphe obscur Qu’y trace ton passage
Connaissez-vous la blanche tombe Où flotte avec un son plaintif L’ombre d’un if ? Sur l’if, une pâle colombe, Triste et seule, au soleil couchan…
Je vends mon vent !!... *** Ahmed Khettaoui / Algérie. **** Je vends mon vent à mes sorcières…
Que la vie est ennuyeuse à cinq heures et demie de ce petit matin en berne Les dianes contagieuses se propagent dans les casernes
Mon idéal n’est pas : mon ange, À qui l’on dit : mon ange, mange ; Tu ne bois pas, mon ange aimé ? Un pauvre ange faux et sans ailes Que les plus sottes ritournelles
L’ombre bleuâtre et claire au mili… Comme un long voile plein de tache… Cache à peine la terre et flotte a… Le soleil, en rayant la légère épa… Forme des réseaux d’or où palpiten…
Inexplicable cœur, énigme de toi-m… Tyran de ma raison, de la vertu qu… Ennemi du repos, amant de la doule… Que tu me fais de mal, inexplicabl… Si l’horizon plus clair me permet…
Elle ne connaissait ni l’orgueil n… Elle aimait ; elle était pauvre, s… Souvent le pain qui manque abrégea… Elle avait trois enfants, ce qui n… Qu’elle ne se sentît mère de ceux…
Vignes du Languedoc, oliviers des… Toi qui dresses si haut ton front… Alpes du Dauphiné, forêts, monts… Dans la plaine à vos pieds que reg… Les pics et les coteaux, les vigne…
Sois pure comme la rosée, Comme le ciel que tu reflètes ; Sois légère aux herbes brisées, Ame tremblante du poète. Colore-toi du sang de l’aube,
Pour que je t’aime, ô mon poète, Ne fais pas fuir par trop d’ardeur Mon amour, colombe inquiète, Au ciel rose de la pudeur. L’oiseau qui marche dans l’allée
Ô douce Nuit, ô Nuit plus amoureu… Plus claire et belle, et à moi plu… Que le beau jour, et plus chère ce… D’autant que moins, ô Nuit, je t’… Et vous, du ciel étoiles bien appr…
Sonnet XCIII. Je confesse, j’eu tort, quand d’un… Sans feindre j’esclatay mes passio… Je devoy retenir ceste douleur est… Sans prodiguer ainsi les nymphes d…
Mon bon ami, poète aux longs cheve… Joueur de flûte à l’humeur vagabon… Pour l’an qui vient je t’adresse m… Enivre-toi, dans une paix profonde… Du vin sanglant et de la beauté bl…
Nuits où meurent l’azur, les bruit… Où les vives clartés s’éteignent u… Ô nuit, urne profonde où les cendr… Descendent mollement et dansent à… Jardin d’épais ombrage, abri des c…
Toujours le malheureux t’appelle, Ô Nuit, favorable aux chagrins ! Viens donc, et porte sur ton aile L’oubli des perfides humains. Voile ma douleur solitaire ;
Le vent trop fort ferme ma porte Emporte mon chapeau comme une feui… Tout a disparu dans la poussière Qui sait ce qu’il y a par derrière Un homme court sur l’horizon
L’érable au torse dur et fort, Ébrèche le fer qui l’assaille, Et, malgré mainte et mainte entail… Résiste aux plus grands coups du… L’hiver, dont le cours s’éternise,
« Holà, voisin ! ma vigne est mûre… Aidez-nous, et demain, notre venda… Nous irons vous aider de même à no… C’est pourquoi le coteau, dès la p… Est plein d’éclats de rire et de c…
Les deux petits jouaient au fond d… La nuit les a surpris, une nuit d’… Qu’ils se tiennent tous deux par l… L’opaque obscurité les enclôt dans… Que faire ? les brebis qui paissai…
Tirer parti des circonstances, Précieux et rare talent ! Chacun se plaint et, nonchalant, Laisse passer et fuir ses chances. Qui toujours, sans hâte et sans tr…
Ces premiers froids que l’on récha… —Et des platanes d’or le long gémi… —Et l’alcôve au lit noir qui datai… Où ton corps, au hasard de l’ombre… S’illuminait parfois d’un rouge éc…
Quel jour de chaleur aujourd’hui. Depuis que je t’ai aperçue, Tu m’as frappé, quelle massue, Tes yeux verts m’ont plus que sédu… Le climat s’enflamme, s’embrase,
Dans mon rêve la tête d’un enfant… Si les nuages s’accumulent sur ton… Mais aucune voix ne t’appelle. Si… L’édredon gardait le silence ; les…