Comment savoir d’avance Si ce nouvel amour sera la vague i… Qui transportera l’âme ivre d’émot… Jusqu’où s’annonce, enfin, la révé… Ou s’il ira se perdre en fol espoi…
Sa tête fine dans sa main toute pe… Elle écoute le chant des cascades… Et, dans la plainte langoureuse de… Perçoit comme un écho béni du nom… Elle a fermé ses yeux divins de cl…
Corbeau ! Corbeau, Tu m’observes en planant… Scrutant mes moindres gestes, comm… Dans un calme inégalé, parfois imm… Ta patience se révèle bien habile.
Bien qu’elles soient d’un marbre p… Tes mains fines que j’adorai, Et que jamais la dent du hâle N’ait pu mordre leur grain nacré ; Ce n’est pas à quelque statue,
Dans les taillis vivants l’insecte… Oh ! la grande herbe verte et le g… Dieu travaille : oubliez ce que le… Les oiseaux tout joyeux jasent dan… L’air est calme ; le ciel resplend…
Ah ! comme tout est lourd, comme t… Comme ton cœur d’enfant prodigue b… Devant ces murs où tu laissas ta v… La vigne vierge rouge étreint les… Le seuil humide et froid est obscu…
Le braconnier ayant lu sur sa viei… Que je lui demandais son histoire,… Et, dans son clair regard me darda… Ainsi parla, de voix bonhomique et… « C’que j’vas vous dir’ c’est pas…
Au temps des senteurs Et de l’alouette, Fille joliette, Aux vives couleurs, En fraîche toilette,
1614. Sus, debout, la merveille des bell… Allons voir sur les herbes nouvell… Luire un émail dont la vive peintu… Défend à l’art d’imiter la nature.
Sonnet XXIV. Qu’heureux tu es, Baïf, heureux,… De ne suivre abusé cette aveugle d… Qui d’un tour inconstant et nous h… Mais cet aveugle enfant qui nous f…
Vous portez une robe grise, M’a dit Suzanne l’autre jour ; Or, vous aurai-je bien comprise ? Ça veut-il dire qu’elle est grise, Qu’elle est toute grise d’amour ?
Le soir léger, avec sa brume clair… Meurt comme un mot d’amour aux lèv… Comme l’humide et chaud sourire he… Qui rêvent dans leur chair d’ancie… La ville, pacifique et lointaine,…
L’homme songeait : « Qui cherche… Mes victoires sont des désastres. Je suis cloué sous le zénith Et je voulais saisir, à l’horizon,… « Tout m’échappe. Comment savoir
J’ai là, devant moi, son portrait. Regardez : la tête est jolie Délicatement, sans apprêt... Je ne l’avais pas embellie. Ce qu’on vantait, c’étaient ses ye…
Oh ! souffrir et pleurer, c’est ce… L’homme n’est vraiment grand qu’al… Quelque soit ton malheur, mon âme… Pour moi, l’infortuné fut toujours… Si j’avais une voix de séraphin, p…
Brisé de mes élans insensés vers l… Triste, j’ai replié les ailes de m… Et, lâchement tombé dans les bras… La volupté m’endort sur ses lèvres… Et pourtant dans mon sang court un…
À Mme N. Je voudrais, en groupant des souve… Imiter le concert de vos grâces my… J’y vois, par un soir d’or où vals… La libellule bleue effleurant les…
Des vers, à loi, rimeur intarissab… A toi des vers ? C’est un projet… C’est au désert jeter un grain de… Sur le rocher c’est poser un caill… N’ai-je pas vu ma muse trop rebell…
La ville que je veux serait je ne… Mais loin d’ici, dans l’Inde, ou… L’air bleuirait sa tour de porcela… Portant comme un bouffon des cloch… La maison que je veux serait celle…
Quand l’abeille, au printemps, con… Sort de la ruche et prend son vol… Tout l’invite et lui rit sur sa ro… L’églantier berce au vent ses bout… La clochette des prés incline avec…
L’oiseau vigilant nous réveille, Et ses chants redoublés semblent c… Jésus se fait entendre à l’âme qui… Et l’appelle à la vie où son jour… Quittez, dit-il, la couche oisive
Sur tes riches tapis, sur ton diva… Au milieu des parfums respirer la… En ce voluptueux séjour, Où loin de tous les yeux, loin des… Les voiles enlacés semblent, pour…
A l’abri de l’hiver qui jetait vag… Sa clameur, dans la chambre étroit… Où mourait un bouquet fait de ta f… Parmi les visions de l’étourdissem… Pendant qu’avec la joie extrême d’…
On sait assez ce qu’est l’inspirat… Il n’y a pas à s’y méprendre ; c’e… On dit communément qu’elle y est o… l’intérêt, l’intelligence discursi…
La lune blanche au rire éteint Glisse dans l’air où rien ne pèse… On entend le frisson lointain D’un long murmure qui s’apaise. L’heure est si pure qu’on dirait
Mes pleurs sont à moi, nul au mond… Ne les a comptés ni reçus ; Pas un œil étranger qui sonde Les désespoirs que j’ai conçus. L’être qui souffre est un mystère
Ces hommes qui mourront, foule abj… Sont de la boue avant d’être de la… Oui, certes, ils passeront et mour… Leur vue à l’honnête homme inspire… Envieux, consumés de rages puérile…
Sonnet. A pleine voix– midi s’exaltant au… Et les champs reposant– les nones… Dans un balancement de phrases rép… Et hantantes, comme un rappel de g…
Je veux d’une plainte suave Exhaler ma peine au soleil Et que mon chant soit pur et grave Comme une campagne au réveil : Une campagne solitaire
Sonnet. Ici gît qui chevauchait dès ses pl… Qui fut par un incube (*) au berce… Qui, petite, déjà d’un sale feu to… Se faisait chevaucher par les peti…