Linotte Qui frigotte, Dis, que veux-tu de moi ? Ta note, Qui tremblote,
Les choses qui chantent dans la tê… Alors que la mémoire est absente, Écoutez ! c’est notre sang qui cha… Ô musique lointaine et discrète ! Écoutez ! c’est notre sang qui ple…
Jamais le ciel, le lac et la monta… Ont-ils brillé dans un accord si d… Jamais, le soir, embaumant la camp… Tant de parfums sont-ils montés ve… Jardins touffus, buissons chargés…
Hier, la nue encore avait de sombr… La plaine était dans l’ombre et le… Et la forêt qui dort, mélancolique… Découpait sur le ciel son réseau d… Tout dormait : toits de chaume, éc…
Du soleil sur le dos, du soleil su… La tête grosse et immobile Comme un canon, Le porc travaille.
Un jupon serré sur les hanches, Un peigne énorme à son chignon, Jambe nerveuse et pied mignon, Oeil de feu, teint pâle et dents b… Alza ! olà !
L’Automne Dans les bois où loge les grands c… Se répand ici-bas une curieuse atm… Aujourd’hui je remarque une nature… Qui semble se ternir dans une fati…
Tableau V. Ah ! Justine, qu’avez-vous fait ? Quel nouveau trouble et quelle ivr… Quoi ! cette extase enchanteresse D’un simple baiser est l’effet !
L’orage de tes jours a passé sur m… J’ai plié sous ton sort, j’ai pleu… Où ton âme a monté mon âme l’a sui… Pour aider tes chagrins, j’en ai f… Mais, que peut l’amitié ? l’amour…
(Fragment) Ni ce moine rêveur, ni ce vieux ch… N’ont deviné pourquoi Mariette es… Elle est frappée au cœur, la belle… Voilà son mal,—elle aime.—Il est…
Contrerime XXIII. Carthame chatoyant, cinabre, Colcothar, orpiment, Vous dont j’ai goûté l’ornement Sur la rive cantabre :
A mon grand-père Grand-père, toi que l’on appelait… Je commence à découvrir la vie et… Je te voyais à chaque vavances qui… Quelques heures pour allez chez to…
Chez mes pays, qui sont rustiques Dans tel cas simplement pieux, Voire un peu superstitieux, Entre autres pratiques antiques, Sur la tête du paysan,
Simples ou parées, quelques qu’ell… Les lettres que nous envoyons aux… Les lettres de désir et d’amour et… C’est notre moi qui s’évade, Ce sont des êtres
Jeanne parle ; elle dit des choses… Elle envoie à la mer qui gronde, a… À la nuée, aux fleurs, aux nids, a… À l’immense nature un doux gazouil… Tout un discours, profond peut-êtr…
Prison… Lors que ma douleur secrète, D’un cachot aveugle jette Maint soupir empoisonné, Tu m’entends bien sans parole.
« Embarque, les amis ! c’est diman… —La Dame jeanne ici !—Pousse.—Do… —As-tu le pain ?—Bon ça !—Garçon,… Le ciel est comme un champ plein d… N’est-ce pas, paysans qui, le same…
Souvenez-vous des humbles cimetièr… Que voile aux villages voisins Le pli d’un coteau pâle où pendent… Qu’éveille, au point du jour, l’ai… Seuls, les vieux fossoyeurs ont d’…
Je n’aimerai jamais que toi... A moins qu’une femme ne m’aime, Et ne me donne aussi sa foi Pour me la reprendre de même. Car, vois-tu, nous ne pouvons pas,
Ainsi donc tu t’en es allée ; Tu suivis, sans te retourner, La pâle et jaunissante allée Qu’Octobre allait découronner ! Je vis s’éloigner ta démarche,
Mon enfant, ma soeur, Songe à la douceur D’aller là-bas vivre ensemble ! Aimer à loisir, Aimer et mourir
(Sur une plage peinte d’insectes e… Insectes bourdonnants, papillons,… Aux touffes des rosiers lianes enr… Convolvulus tressés aux fils des l… Pervenches, beaux yeux bleus qui r…
Pour retenir un amant en servage, II faut aimer et non dissimuler, De même flamme amoureuse brûler, Et que le cœur soit pareil au lang… Toujours un rire, toujours un bon…
La Beauté, fatal aimant, Est pareille au diamant Que la fange peut mouiller Sans le souiller. Jusqu’au milieu du ruisseau,
Je me jette dans le grand vide à c… Impromptue vague pourvue de virule… M’offre à une ville et à ses vertu… En accord parfait avec ma divergen… M’implanter ici de façon inopinée,
Chaque journée sa couleur, à peind… Le temps offre sa rondeur, chaque… Vers l’infinie mélodie, artiste du… La nature me fleurit, comme la mus… Je vis en plusieurs actes, chacun…
Belle Déesse, amoureuse Chyprine, Mère du Jeu, des Grâces et d’Amo… Qui fais sortir tout ce qui vit au… Comme du Tout le germe et la raci… Idalienne, Amathonte, Erycine,
Un mois après, cet homme allait à… Il entra le front haut ; la myrrhe… Brûlaient ; les tours vibraient so… L’archevêque était là, de gloire r… Sa chape avait été taillée en un s…
C’était encore un soir au coucher… Je menais sur le bord murmurant d’… Mon cœur qui te répond, ô mer, et… A ton abîme obscur, gronde, s’apai… Se brise sur lui-même et fuit, rev…
Sonnet. Le magique soleil sur les hauteurs… Fait luire et triompher tous ces g… Qui, chevauchant leur corde au sor… Y sèchent, tour à tour inertes et…