Sur le bord d’un puits très profon… Dormait, étendu de son long, Un enfant alors dans ses classes. Tout est aux écoliers couchette et… Un honnête homme, en pareil cas,
Pendant que ce mois renouvelle D’une course perpétuelle La vieillesse et le tour des ans : Pendant que la tendre jeunesse Du ciel remet en allégresse
Sonnet L. Quand du sort inhumain les tenaill… Du milieu de mon corps tirent crue… Mon coeur qui bat encor’ et pousse… Abandonnant le corps, ses plaintes…
On me voit, courant les pieds nus, Rire avec les premiers venus ; D’autres fois en mules de soie Aux palais j’apporte la joie ; Car du même pas empressé
Sonnet. Hélas ! celle qui, jeune en la bel… Causa dans les blés verts une arde… Et suivit le vainqueur ensanglanté… La compagne au bon cœur qui bâtit…
x<… Le soleil fut avant les yeux, La terre fut avant les roses, Le chaos avant toutes choses. Ah ! que les éléments sont vieux
Quand nous saurons bien tous que n… Quand l’amour coulera dans le sang… Debout sur les engins des haines e… Quand vainqueurs et vaincus s’embr… Quand, reniant le trône, un roi di…
Salut et joie à ceux d’ici ! Congédiez votre souci, Maîtres, serviteurs et servantes. Femmes, c’est assez de travaux ; Pendez au mur les écheveaux
Les reîtres à panache et les mauva… Dont le rire tintait aux vitres de… Aimaient le vin nouveau pour tremp… Ils avaient bonne mine et hautaine… Sur les verres tremblant au fracas…
Le long bois de sapins se tord jus… L’étroit bois de sapins, de laurie… Avec la ville autour déguisée en v… Chalets éparpillés rouges dans le… Et les blanches villas des station…
Loin du cap de Penn’hor, où hurla… Sombre comme le rire amer des gran… Bonds sur bonds, queue au vent, cr… Va ! Cours, mon bon cheval, en ro… Qu’il est sombre, le rire amer des…
Me voici désormais dans ce cadre o… Oublié de tous, hors duquel je viv… Puis moins qu’un tibia de Neander… Cent ans après plus personne me co… Squelette au chandelier de bougies…
Ouvert à la fraîcheur des roses em… Le nez, suite du front classiqueme… Se dessine un peu grand, irréproch… Dans la convention plastique des c… La plus belle parmi les mortes bie…
Il serait bien monté sur le mur qu… Pourtant les chiens grognaient plu…
Tu dors content, Voltaire, et de… L’ironique reflet parmi nous est r… Le siècle t’a compris ; la jeuness… Toi, tu sommeilles, calme, et dans… L’édifice pesant que tu voulais dé…
Sonnet CXXVI. Tu sois la bienvenue, ô bienheureu… Trêve que le chrétien ne peut asse… Puisque seule tu as la vertu d’enc… De nos travaux passés la souvenanc…
Sonnet. Ceux qui ne sont pas nés, les peup… Entendent vaguement, comme de sour… Les grands coups de marteaux et le… Et tous les battements des pieds s…
Toute Aurore même gourde A crisper un poing obscur Contre des clairons d’azur Embouchés par cette sourde A le pâtre avec la gourde
À Jules de Blanzay. Dans les eaux sans reflet d’une bo… Le froid soleil d’hiver, brusqueme… Comme un astre honteux de sa lumiè… Sous un tas de roseaux frissonnant…
Dans le ciel clair rayé par l’hiro… Le matin qui fleurit comme un divi… Parfume la feuillée étincelante et… Où les nids amoureux, palpitants,… A la cime des bois chantent à plei…
(Sous le nom de Rodanthe.) 1622 ou 1623. Chère beauté que mon âme ravie Comme son pôle va regardant, Quel astre d’ire et d’envie
Petite maison basse, au grand chap… Qui, d’hiver en hiver, semble s’êt… Dans la terre sans fleurs, autour… Petite maison grise, au grand chap… Au lointain bleu, là-bas, dis-le-m…
Au coin de la rue sous le seul bec… Il fait sombre, plus loin, et la n…
Seul avec la douleur qui partout l… Un soir que le poète errait sur la… En regardant la mer déroulée au co… Un murmure, une voix lointaine, en… L’atteignit... Son oreille était-…
Dites-moi, bords féconds de l’anti… Voisins des flots amers, Ce que va demander, si loin de sa… Tout ce peuple à vos mers ? L’Alsace, dès longtemps, vaillant…
Un poème par jour c’est Cinq-cents poèmes c’est Quarante mille mots Pour dire mon amour Pour invoquer ton retour
VII. Toi qui bats de ton flux fidèle La roche où j’ai ployé mon aile, Vaincu, mais non pas abattu, Gouffre où l’air joue, où l’esquif…
Sonnet. Ayant tout dit ayant donné toutes… Ayant tout remué, mers, monts, pla… Dans ses rimes d’airain éternellem… Ayant, toutes, subi les mortelles…
À Etienne Clais. Comme un orgue lointain sur une im… Bruit du flot qui recouvre un lit… Et toujours recommence et jamais n… La mer, la vaste mer se déroulait…
Sonnet. Beau corps, mais mauvais caractère… Elle ne veut jamais se taire, Disant, d’ailleurs d’un ton charma… Des choses absurdes vraiment.