Prose
#ÉcrivainsFrançais
Le temps passé dans une chambre où tout est noir reviendra plus tard. Alors j’apporterai une petite lampe et je vous éclairerai. Les gestes confus se préciseront. Je pourrai donner un s...
Nous sommes deux Sur la même ligne où tout se suit Dans les méandres de la nuit Une parole est au milieu Deux bouches qui ne se voient pas
Il sait à peine d’où tu viens Malgré la ride qui te marque Malgré ces traces sur tes joues Et les mouvements de tes mains Il ne veut pas que tu t’en ailles
Dans le cirque Les boulevards réduits à presque r… Des visages blafards Des coins de rue Une manche qui flotte
De ses épaules larges, contre l’ombre qui danse sur le mur, il tient la place où les autres têtes passeraient. L’instrument est une guitare dont les notes ne vont pas assez haut. Person...
Je m’attendais à tout ce qui peut… La tête en bas Les pieds touchant la tête Et tout ce qui dans l’angle remuai… Contre le mur
Il y a parfois dans la ville ceux… Le cadre illuminé passant sur les… Dans ce paysage parisien roux à l’… Il y a tous ceux qui passent feuil… Sur le fond du jardin bien rangé s…
Que veux-tu que je devienne Je me sens mourir Secours-moi Ah Paris... le
Le mélange des voix des êtres sous… les frissons des arbres l’étreinte des revirements de fumé… le recul des mains le cœur assassi… Tout l’or et le sang les poitrines…
Net et fixe Son œil s’écarte du plan blanc L’instrument est plus près des car… Les formes du paysage clair Et les traits violents du visage
S’il se soulève quand je passerai près de lui ; s’il pleure quand viendra la nuit, s’il ne crie pas ? J’aurai cru le voir et ce sera fini. Plusieurs heures de chemin dans un sentier où ...
Le vent revient plus tard du chemi… Les mains pendent au bord du livre Tête nue l’homme traverse l’heure… Sur la pointe où le ciel se fixe L’étoile et son pignon
Une première fois sa canne tombe e… La jambe droite s’écarte de la lig… Son temps se passe à déjouer la st… C’était peut-être un roi, déguisé…
Par le tuyau du ciel ouvert le ven… Un nuage affolé poursuit son ombre… Et sur le hâle du plafond Une ligne blanche Plus large
Enfin le vent plus libre passe La pointe fléchit sur sa trace Une vague s’efface plus loin Sur le champ le plan monte Le ciel s’incline lentement