Sonnet CXXIII. Nous ne sommes fâchés que la trêve… Car bien que nous soyons de la Fr… Si est chacun de nous à soi-même t… Combien la France doit de la guer…
Je suis dans ma maison chérie D’où je vois les jours s’écouler ; Tour à tour soleil, brume, pluie Vont rire, fondre et s’envoler. Ah ! que de soirs dont je recueill…
Ton coeur n’est plus à moi Amie qui a fait ma joie, Pour ta gentillesse ancrée en toi, Je voudrais te dire merci, D’avoir enchanté ma vie.
La forêt songe, bleue et pâle, Dans un féerique demi-jour. Tout s’y voit spectral, d’aspect s… Par cette nuit d’ambre et d’opale. Là, c’est un cerf blessé qui râle.…
Cœur naïf ! j’avais cru pouvoir à… Dévoiler mes douleurs comme en fac… Et trouver pour mon âme une âme, Une seule parmi la foule des humai… Un inconnu qui vînt me prendre les…
Depuis un temps difforme, imprécis… On subissait le poids du malheur,… Que du soi de jadis on n’était plu… Mais l’esprit dérouté vaguait sur… Puis, d’un coup, comme si mille ra…
Dans l’ovale du cadre où s’éteint… Sous le verre, l’éclat d’un pastel… S’amortit en des tons gris de perl… Qu’il est vieux, et le temps lui f… C’est la mémoire encore, et ce fut…
Sonnet XLVIII. Ô combien est heureux qui n’est co… Ce que la vérité le contraint de p… Et à qui le respect d’un qu’on n’o… Ne peut la liberté de sa plume con…
Puisque le hasard m’y ramène, Pour mon malheur ou pour mon bien, Je veux que tu saches combien Ma maîtresse fut inhumaine. Pour l’oublier, j’ai tour à tour
Stances au Roi Henri Le Grand. 1610. À la fin tant d’amants, dont les â… Languissent nuit et jour, Verront sur leur auteur leurs pein…
Parce que de la viande était à poi… Parce que le journal détaillait un… Parce que sur sa gorge ignoble et… La servante oublia de boutonner so… Parce que d’un lit, grand comme un…
La Justice tardant à faire la lev… Du cadavre lardé de coups, Les gendarmes, là-bas, mangent sur… En attendant son arrivée. L’énorme assassiné que la vermine…
un âme de poète Depuis longtemps je rédige mes pen… Poète je suis devenu, ce qui me fa… Mes écrits sont joyeux ou malheure… Tristes et mornes, ou heureux et t…
Les choses formant d’habitude Au plus fauve endroit leur tableau… Les rochers, les arbres et l’eau, Manquent à cette solitude. D’un gris fané de vieille laine,
Le printemps est si beau ! Sa cha… Descend au fond des cœurs réveillé… Une voix qui dormait, une ombre ac… Redemande l’amour à nos sens atten… La raison vainement à ce danger s’…
Tu as été sculptée à une proue, Le temps t’a corrodée comme eût fa… Il a fermé tes yeux une nuit d’ora… Il a taché de sel ton sein presque… O sainte aux mains brûlées que rec…
Encendí una antorcha, disque para no ir a tientas. Me puse al cuello un hacha apostando novecientas noches sin poder dormir
¿ Por qué confié en vos ? te abrí mi alma te abrí mi corazon te deje pasar deje que vivieras en mi
Enfants et fleurs, vous, grâce de… Calices purs d’innocence et d’amou… Voici Noël ! Noël tous nous convi… Mais vous surtout êtes rois en ce… Au ciel, enfants, dérobez son sour…
J’ai rencontré avec sa lumière bla… Je ne respire plus... Un adieu in… Et maintenant, dites-moi si cette sera perpétuel... Allez, mensonge… Dites-moi qu’il me reste encore du…
Cette tasse de bois, noire comme u… Où j’ai su, d’une lame insinuante… Sculpter habilement la feuille du… Avec son pli, ses nœuds, sa vrille… Je la consacre à Pan, en souvenir…
Comment disparaître quand nous som… par tous ? Ton âme n’est vue que par toi-même… Cependant, je souhaiterais la cont… Si tu voulais bien me la montrer.
La paix, toujours et vainement bri… La paix me fuit ; oh ! je suis fat… Je voudrais vivre, et ne veux plus… Vivre, pour moi, serait ne rien en… Ne rien prévoir, surtout ne rien a…
Je lis et cite tour à tour Ce recueil qui jamais ne lasse, Ces vers écrits par une Grâce Avec les plumes de l’Amour. De vos amis, moi qui vous aime,
Le vieux qui, vert encore, approch… Me dit : « Malgré l’soin d’mes en… Et les bontés d’mon voisinage, J’suis seul, ayant perdu tous ceux… Vous ? vot’ génération ? Ça s’bala…
Bien que déjà, ce soir L’automne Laisse aux sentes et aux orées, Comme des mains dorées, Lentes, les feuilles choir,
Pour moi, je vois encore des jouis… Dans ce bonheur humain que l’on dé… Il est encore pour nous d’innocent… Des plaisirs sans remords, et pour… J’ai pour mon avenir plus d’un esp…
Fable I, Livre I. L’olive, aux champs, n’est pas ce… Le premier qui, sur l’arbre, essay… Fit une mine épouvantable ; Au feu voulut faire jeter
Les poètes sont des rois En effet très ridicules. Ils ont peut-être des droits Sur les vagues crépuscules, Sur les nuits, sur les soleils,
L’art de la connexion Un voyage Sans distance Entre l’amour Et le monde