Fable XIII, Livre V. Entre nos frères les meuniers Et nos frères les charbonniers J’ai vu régner longtemps une haine… À quel propos ? C’était... que le…
Je n’ay plus soif, tairie est la f… Bien eschauffé, sans le feu amoure… Je voy bien cler, ja ne fault qu’o… Folie et Sens me gouvernent tous… En Nonchaloir resveille sommeille…
Sous la treille, à midi, pendant q… Repose, et que les blés, jusques à… Sous ce vent frais et doux qui cha… Roulent comme des flots attirés pa… L’un près de l’autre assis, tous d…
Mon doux pays des Espagnes Qui voudrait fuir ton beau ciel, Tes cités et tes montagnes, Et ton printemps éternel ? Ton air pur qui nous enivre,
Entouré de magie, tu vois le préci… Celui des ornements, des chemins d… Ou les cailloux brille, où les ois… Celui des anges blancs, descendu d… Pour annoncer la vie, projette l’a…
Je nais parmi une multitude d’autr… On m’abreuve lentement tout pareil… On me voit comme on voit toutes ce… Je meurs seul, je ne suis plus cet… On apprend au jeune enfant à march…
À Charles Deulin. Elle sort de son lit, la Marne au… Les saules ébranchés que l’on voit… Pris dans le tourbillon jaunâtre d… Marquent les anciens bords de leur…
Toi qui fais rêver, ô brune Si pâle, de clair de lune ; Des heures blanches et lentes Où les colombes lamentent ; Le jour efface la lune,
Fantaisie haletante comme manqueme… Les mots et les idées qui entrent… Fuir vers ce que bon nous semble i… Charmé par cette personne, ce lieu… Champ magnétique imperceptible, in…
Je ne crains pas les coups du sort… Je ne crains rien, ni les supplice… Ni la dent du serpent qui mord, Ni le poison dans les calices, Ni les voleurs qui fuient le jour,
On cherche tous notre place, dans… A croire qu’il n’y a de foie, qu’a… Tout ça est insipide, de larges ri… Qui coulent toutes en cœur, avec u… Que n’efface le bonheur, qui est d…
Chanson. Aimons-nous follement ! C’est la chanson, ma mie, Que dit le cœur de ton amant À chaque battement.
C est la poésie et la vie est trop… Tout peut basculer en trois minute… Tu vois l ami .. il ne faut jamai… Ne pas se laisser manipuler par d… Tu as la chance d être vivant .
(En… Lisez et relisez, ma sœur, De Psyché l’admirable histoire : Vous y verrez que le bonheur N’est pas toujours avec la gloire.
Stances. Quoi donc, ma lâcheté sera si crim… Et les voeux que j’ai faits pourro… Que je quitte Madame, et démente… Dont je lui promettais une amour é…
(Épigramme.) Quand quelqu’un dit à une femme Qu’elle est prodigue du corps sien… Il est sot en la haute gamme ; Car ce qu’il dit ne sert de rien :
Il est doux d’obtenir l’estime ; Il est mieux de la mériter. Attends, sans la solliciter, Cette heure d’allégresse intime ; Et jusqu’à la mort, s’il le faut,
Ses mots me transpercent Je ne sais pas dire pourquoi Il n’y a rien de triste au fond Il n’y a jamais rien de triste Mes larmes je ne sais pas
Je remercie l’air pour remplir mes poumons, en laissant le corps dans la calme absolue ; Je remercie le cœur
Vraie image du vrai poète, Tous les soirs, mon petit grillon, Tu nous chantais ta chansonnette Parmi les fleurs de ce balcon. Tu voulais, pour parler, cette heu…
Il fait nuit ici, Je regarde dehors, Le regard embué, Et je vois la lune... Je pense que tu es déjà là...
Sonnet. En automne, dans la douceur des mo… Quand les heures d’après-midi tiss… Au vestiaire, où les moines, en bl… Rentrent se dévêtir pour aller aux…
Qu’il sent bien son terroir, ce ca… Toute l’Espagne est là, chaude, p… Hommes en bas de soie, en magnifiq… Ainsi qu’en montre encore la cours… Yeux noirs, visages durs au teint…
Tu m’as pris jeune, simple et beau… Joyeux de l’aurore nouvelle ; Mais tu m’as montré le tombeau Et tu m’as mangé la cervelle. Tu fleurais les meilleurs jasmins,
Jadis des célestes lambris Tombée à la vague profonde, Entre les joyaux de ce monde Brille une perle de grand prix. C’est la plus belle et la plus rar…
J’avais fui la plaine brûlée Sur la cime d’un mont serein, Lorsque passa dans la vallée Un poétique pèlerin. J’ouïs venir de la campagne
L’ombre est lumineuse : à travers… Le bon Dieu sourit et le ciel des… Le vent du matin cueille les fleur… La nature parle et l’âme comprend… Tout semble pensif : la terre trav…
D’un doute périlleux ton cœur est… Je le vois, et, si Dieu ne te prê… Je crains qu’à l’ennemi ta faibles… Des deux sentiers ouverts lequel c… Ton corps formé pour plaire est pa…
Il faisait un jour blanc & tout ch… Les oiseaux accablés se taisaient… Les herbes se tordaient au baiser… Dans les champs moissonnés les pai… Abritaient des cigales,
Eh quoi ! prier déjà.... tu bégaye… De la vie, ici-bas, tu n’as vu que… Pour loi, le beau printemps n’est… À peine connaît-on le doux son de… Et cependant, docile aux leçons d’…