Le mal est fait Les vagues dans le salon pénètrent… A travers les ouvertures blanches… L’ombre plus bleue contre les raie… C’est de l’air
Est-il bien vrai qu’au séjour des… De si brillantes fleurs sous vos m… L’esprit fait les climats, l’espri… Dans nos jardins vous répandez des… Brillant comme l’été, doux comme l…
Jeune fille, crois-moi, s’il en es… Choisis un fiancé joyeux, à l’œil… Au pas ferme, à la voix sonore, Qui n’aille pas rêvant. Sois généreuse, épargne aux cœurs…
Sonnet XXVII. Ce n’est l’ambition, ni le soin d’… Qui m’a fait délaisser ma rive pat… Pour voir ces monts couverts d’une… Et par mille dangers ma fortune qu…
Souvent le cœur qu’on croyait mort N’est qu’un animal endormi ; Un air qui souffle un peu plus for… Va le réveiller à demi ; Un rameau tombant de sa branche
Dans un siècle de fer, de houille… La vie est rude, hélas ! pour le p… Si la gloire est souvent un mirage… La foi ne s’éteint pas dans un vra… Par toutes les saisons et sur tous…
Sans doute elles vivaient, ces gra… Qu’une aveugle machine a sans piti… Ne souffraient-elles pas lorsque l… À déchiré leur chair du matin jusq… Et lorsque de leur sein, meurtri d…
Contrerime VI. Il pleuvait. Les tristes étoiles Semblaient pleurer d’ennui. Comme une épée, à la minuit, Tu sautas hors des toiles.
Lors que ta mere estoit preste à g… Si Jupiter, des Dieus et des homm… Lui eust juré ces mots : l’enfant… Sera tant qu’il vivra sans douleur… Et tousjours lui viendront les bie…
Puisque le hasard m’y ramène, Pour mon malheur ou pour mon bien, Je veux que tu saches combien Ma maîtresse fut inhumaine. Pour l’oublier, j’ai tour à tour
Les morts que l’on fait saigner da… Se vengent toujours. Ils ont leur manière, et plaignez… Sous leurs grands coups sourds. Mieux vaut n’avoir jamais connu la…
Qui les planta là, dans ces flaque… Au cœur même de ces cloaques ? Aucun ne le sait, mais on croit Au surnaturel de l’endroit. Narguant les ans et les tonnerres,
Message inattendu, cache-toi sur m… Cache-toi ! je n’ose te lire : Tu m’apportes l’espoir ; ne fût-il… Je te devrai du moins l’ombre de m… Prolonge dans mon sein ma tendre i…
Toi qui m’as tout repris jusqu’au… Tu m’as laissé pourtant l’aliment… L’amour ! Et ma mémoire où se nou… Je lui dois le passé ; c’est presq… C’est là que tu m’entends, c’est l…
Après un jour d’été, quand la vill… Qu’elle étouffe l’écho de ses rume… Quand les lampes du soir dans les… S’allument, et sur l’eau projetten… Le long des quais obscurs, il est…
Quand vous me montrez une rose Qui s’épanouit sous l’azur, Pourquoi suis-je alors plus morose… Quand vous me montrez une rose, C’est que je pense à son front pur…
On conte qu’un serpent, voisin d’u… (C’était pour l’horloger un mauvai… Entra dans sa boutique, et, cherch… N’y rencontra pour tout potage Qu’une lime d’acier, qu’il se mit…
Mon âme est faite ainsi que jamais… Ni l’homme, quels qu’ils soient, n… Toujours mon cœur, qui n’a ni bibl… Dédaigna le sophiste et brava le t… Je suis sans épouvante étant sans…
Contrerime LXI. Pâle matin de Février Couleur de tourterelle Viens, apaise notre querelle, Je suis las de crier ;
Contrerime LXVII. Ô jour qui meurs à songer d’elle Un songe sans raison, Entre les plis du noir gazon Et la rouge asphodèle ;
J’irai, j’irai porter ma couronne… Au jardin de mon père où revit tou… J’y répandrai longtemps mon âme ag… Mon père a des secrets pour vaincr… J’irai, j’irai lui dire au moins a…
Le clou est là Retient la pente Le lambeau clair au vent soulevé c… et celui qui comprend Tout le chemin est nu les pavés le…
Les champs sont comme des damiers Teintés partout du blé qui lève. Avril a mis sur les pommiers Sa broderie exquise et brève. Avant que les soleils brutaux
Les tapis fortement secoués laissaient des signes entre les arbres. On les avait déteints avec les pieds. Sur les quais, avec un regard attendri, les têtes se tournaient, mais les passa...
Dites, les gens, les vieilles gens… Que s’exaltent les coeurs dans vos… Dites, les gens, les vieilles gens… Que la clarté s’éveille en vos car… Qui regardent la route,
Sonnet LXXII. Encore que l’on eût heureusement c… Et la doctrine grecque et la romai… Si est-ce, Gohory, qu’ici, comme… On peut apprendre encore, tant soi…
C’est une étonnante chimère. La tête, plus haut que cet étage, se place entre les deux fils de fer et se cale et se tient ; rien ne bouge. La tête inconnue parle et je ne comprends aucu...
Mes allées ensommeillées Ahmed Khettaoui /Algérie **A la mémoire de : Arthur Rimbau… **** Quand on me dit, en vain :
Rentrez dans vos cartons, robe, ru… Rentrez, je ne suis plus l’heureus… Que vous avez connue en de plus an… Je ne suis plus coquette, ô mes pa… Laissez-moi ma cornette & ma robe…
Un Barde a vu sa reine fugitive : Il dit qu’un luth, exprimant sa do… De son retour avertissait la rive Où la rappelle un trône... ou le m… Lorsque sa voix, et peut-être ses…