Si ta grande ombre, ô Moréas, Revient aux cabarets des Halles Parmi les filles de trois balles Et leurs gitons complets à l’as, Puissé-je au soir d’un beau Diman…
Le réveil sonne, Je sors, Mais j’ai du mal à émerger... J’entends des oiseaux dehors, Je voudrais m’allonger...
Ô vous qui, dans la paix et la grâ… Animez et les champs et vos forêts… Enfants silencieux des races végét… Beaux arbres, de rosée et de solei… La Volupté par qui toute race ani…
Myson fut connu dans la Grèce Par son amour pour la sagesse ; Pauvre, libre, content, sans soins… Il vivait dans les bois, seul, méd… Et par fois riant aux éclats.
À longs filets de sang ce lamentab… Tire du lieu qu’il fuit le lien de… Et séparé du coeur qu’il a laissé… Dedans les forts liens et aux main… Il s’enfuit de sa vie et cherche m…
Les turcs ont passé là. Tout est… Chio, l’île des vins, n’est plus q… Chio, qu’ombrageaient les charmill… Chio, qui dans les flots reflétait… Ses coteaux, ses palais, et le soi…
Dieu ! créez à sa vie un objet ple… Une voix qui réponde aux secrets d… Donnez-lui du bonheur, Dieu ! don… Du bonheur de le voir j’ai pleuré… J’ai pleuré : mais ma voix se tait…
Maîtresse, tendre et noble amie au… Qu’un sévère destin me ravit sans… Si quelque triste et doux hasard t… Ce livre d’un enfant prématurément… Où je pleure le temps, hélas ! de…
Sonnet. Quand l’avenir pour moi n’a pas un… Quand pour moi le passé n’a pas un… Où puisse, dans son vol qu’elle a… Un instant se poser mon âme en déf…
Sonnet. À la longue, je suis devenu bien m… Mon rêve s’est éteint, mon rire s’… Amour et Gloire ont fui comme un… Rien ne fascine plus mon cœur désa…
En négligé galant, trônant dans so… La nouvelle épousée (elle est au m… Avec ses traits mutins et d’une gr… Regarde le mari qui vaque à son de… Aux pieds de son Omphale Hercule…
Andromède se tait au fond des bois… Les guêpes, les abeilles et les mo… En culbutant, dans l’air, font des… Et le ciel est ouvert comme une bo… Mais du ciel béant ne sort aucun c…
C’est l’être extrême. Dieu, c’est le jour sans borne et… Lui, l’incommensurable, il n’a poi… Il ne se venge pas, il ne pardonne… Son baiser éternel ignore la morsu…
J’atteignais l’âge austère où l’on… Où l’on cherche, enivré d’on ne sa… Afin de pouvoir dire éperdument J… Quelqu’un. J’entrais dans ma treizième année.…
La campagne, comme autrefois, Avec le bahut, et le coffre, Et l’armoire à vitrail, nous offre Le ber à quenouilles de bois. Dans le coeur d’un merisier rouge,
(Au sommet du Glenroe *). Ayant monté longtemps d’un pas lou… Les rampes, au sommet désiré du vo… Près du chemin gravi, bordé de fin… Oh ! qui n’aime à tomber d’un cœur…
Un Vieillard sur son Ane aperçut… Un Pré plein d’herbe et fleurissa… Il y lâche sa bête, et le Grison… Au travers de l’herbe menue, Se vautrant, grattant, et frottant…
(Sur la conquête de la Franche-Co… Quelle rapidité, de conquête en co… En dépit des hivers guident tes ét… Et quel dieu dans tes yeux tient c… Qui fait tomber les murs d’un seul…
Voilà… Elle est morte, pour ainsi dire, q… Saint Augustin, Confessions.… J’ai des rêves de guerre en mon âm… J’aurais été soldat, si je n’étais…
À Robert Caze. L’aboiement des chiens dans la nui… Fait songer les âmes qui pleurent, Qui frissonnent et qui se meurent, À bout de souffrance et d’ennui.
Hyménée, ô joie, hymen, hyménée ! La nuit de mon cœur s’est illuminé… Et ce fut d’abord, d’abord en mon… Des hymnes confus qui chantaient e… Ils chantaient la vie et l’amour d…
Je nais parmi une multitude d’autr… On m’abreuve lentement tout pareil… On me voit comme on voit toutes ce… Je meurs seul, je ne suis plus cet… On apprend au jeune enfant à march…
Sonnet XCIII. Je confesse, j’eu tort, quand d’un… Sans feindre j’esclatay mes passio… Je devoy retenir ceste douleur est… Sans prodiguer ainsi les nymphes d…
(Sur les folies humaines.) D’où vient, cher Le Vayer, que l’… Croit toujours seul avoir la sages… Et qu’il n’est point de fou, qui,… Ne loge son voisin aux Petites-Ma…
Ai-je dormi ? Quel songe horrible… Oh ! Ces spectres, ces morts, un… Surgis par millions du sol ensangl… Et qui dardaient, dans une ardente… Leurs prunelles farouches !
Le vieux qui, vert encore, approch… Me dit : « Malgré l’soin d’mes en… Et les bontés d’mon voisinage, J’suis seul, ayant perdu tous ceux… Vous ? vot’ génération ? Ça s’bala…
Sonnet CII. On ne fait de tout bois l’image de… Dit le proverbe vieil : mais nous… De tout bois faire pape, et cardin… Et vêtir en trois jours tout une a…
Je suis ton vieux parent et je sai… Je te vis naître, Annette, et je… Te voilà mariée, et l’on va te cue… Rose qui parfumas longtemps la for… Je connais ton cœur droit, ta bont…
Contrerime LXV. I. M. N. Plus souple à dénouer mes plis Que le serpent n’ondule, Ayant tous, ô Vénus Pendule,
Assis sur le versant des coteaux m… D’où l’œil domine l’Oise et s’éte… Avant le soir, après la chaleur tr… À cette heure d’été déjà plus tièd… Au doux chant, mais déjà moins nom…