Des draps blancs dans une armoire Des draps rouges dans un lit Un enfant dans sa mère Sa mère dans les douleurs Le père dans le couloir
Dans une terre grasse et pleine d’… Je veux creuser moi-même une fosse… Où je puisse à loisir étaler mes v… Et dormir dans l’oubli comme un re… Je hais les testaments et je hais…
Il y a sur la plage quelques flaqu… Il y a dans les bois des arbres fo… La neige fond dans la montagne Les branches des pommiers brillent… Que le pâle soleil recule
La Nature est un temple où de viv… Laissent parfois sortir de confuse… L’homme y passe à travers des forê… Qui l’observent avec des regards f… Comme de longs échos qui de loin s…
Boulevard de la Chapelle où passe le métro aérien Il y a des filles très belles et b… Les clochards affamés s’endorment… De vieilles poupées font encore le…
La porte que quelqu’un a ouverte La porte que quelqu’un a refermée La chaise où quelqu’un s’est assis Le chat que quelqu’un a caressé Le fruit que quelqu’un a mordu La lettre que quelqu...
Il dit non avec la tête mais il dit oui avec le cœur il dit oui à ce qu’il aime il dit non au professeur il est debout
Je te regarde et le soleil grandit Il va bientôt couvrir notre journé… Éveille-toi cœur et couleur en têt… Pour dissiper les malheurs de la n… Je te regarde tout est nu
Lorsque avec un bon sourire dans le métropolitain poliment vous nous demandiez deux points ouvrez les guillemets vous les avez laissés glisser dans la boue tricolore En arrière grand-pè...
Compagnons des mauvais jours Je vous souhaite une bonne nuit Et je m’en vais. La recette a été mauvaise C’est de ma faute
Chute superbe, fin si douce, Oubli des luttes, quel délice Que d’étendre à même la mousse Après la danse, le corps lisse ! Jamais une telle lueur
Tout l’Univers obéit à l’Amour ; Belle Psyché, soumettez-lui votre… Les autres dieux à ce dieu font la… Et leur pouvoir est moins doux que… Des jeunes coeurs c’est le suprême…
Enfin, voici la pluie & les brumes… Le temps est presque froid. Le so… Depuis hier au soir nous a fait se… Le ciel, d’un bout à l’autre, est… Sous les arbres feuillus l’ombre s…
Liberté menacée À l’heure où tout est tranquille,… Où l’on croit qu’un paradis terres… Lentement, à pas feutrés, avance u… Un spectre malin, déterminé, plein…
Le porte-monnaie : Je suis d’une incontestable utilit… D’accord mais tout de même il faut… Que si je n’existais pas il faudra… Moi je me passe de commentaires
... Je compose en esprit, sous les… L’Admirable !... le feu, des cirq… Il change le mont chauve en august… D’où s’exhale d’un dieu l’acte ret… Si le dieu chante, il rompt le sit…
Une esclave aux longs yeux chargés… Change l’eau de mes fleurs, plonge… Au lit mystérieux prodigue ses doi… Elle met une femme au milieu de ce… Qui, dans ma rêverie errant avec d…
Quand le ciel couleur d’une joue Laisse enfin les yeux le chérir Et qu’au point doré de périr Dans les roses le temps se joue, Devant le muet de plaisir
Assise, la fileuse au bleu de la c… Où le jardin mélodieux se dodeline… Le rouet ancien qui ronfle l’a gri… Lasse, ayant bu l’azur, de filer l… Chevelure, à ses doigts si faibles…
L’âne le roi et moi Nous serons morts demain L’âne de faim Le roi d’ennui Et moi d’amour
Regardez un cœur transparent, Garde-le à l’esprit, pour t’en sou… Si je mets mon âme à nu devant toi… Cherche la consolation dans la tra… Face aux constats,
Étranges étrangers Kabyles de la Chapelle et des quais de Javel hommes des pays loin
Nous regardions nos arbres, c’étai… De la terrasse qui nous fut chère,… Se tenait près de nous cette fois… Mais en retrait, hôte silencieux Au seuil de la maison en ruines, q…
Rappelle-toi Barbara Il pleuvait sans cesse sur Brest… Et tu marchais souriante Épanouie ravie ruisselante Sous la pluie
Parmi l’arbre, la brise berce La vipère que je vêtis ; Un sourire, que la dent perce Et qu’elle éclaire d’appétits, Sur le Jardin se risque et rôde,
Oh ! la terrible nuit pour les pet… Un vent glacé frissonne et court p… Eux, n’ayant plus l’asile ombragé… Ne peuvent pas dormir sur leurs pa… Dans les grands arbres nus que cou…
Le feu hantait nos jours et les ac… Son fer blessait le temps à chaque… Le vent heurtait la mort sur le to… Le froid ne cessait pas d’environn… Ce fut un bel été, fade, brisant e…
La vie est si souvent morne & déco… À l’ennui l’heure lourde est tant… Que le corps s’engourdit, Et que l’âme, fuyant les épreuves… S’envole & vient saisir à travers…
Louis Louis Louis ILE Louis
Ni vu ni connu Je suis le parfum Vivant et défunt Dans le vent venu ! Ni vu ni connu