Fable VIII, Livre III. Au milieu des forêts, sans trop us… Mon fusil, rival de la foudre, Fait un bruit qui ne finit pas. En plaine, c’est tout autre chose…
Par les flots balancée, une barque… Hier m’avait porté sur ce vaste va… Qui fatiguait le golfe et sa vaine… D’un inébranlable fardeau. Ses longs mâts dans les deux monta…
Chaque fois, quand là je me trouve… Dans la cour, dans les couloirs ou… Ma lamentable journée devient bien… Mon corps et mon esprit se trouven… Inévitablement, j’ai le cœur qui p…
Fable V, Livre V. On ne supporte qu’à moitié Le poids des misères humaines, Quand le ciel accorde à nos peines Les tendres soins de l’amitié.
Sans feu Paris ne peut plus vivre… Il court, tout crispé de frissons, Secouant sa barbe de givre Et son lourd manteau de glaçons. Sous la laine où le vent pénètre,
Frères, j’ai fait déjà deux fois l… J’ai coudoyé partout la foule des… Aux abîmes profonds quand j’ai jet… Le vice a dépassé le nombre des ve… Le mal porte en tous lieux sa seme…
Une sorte de verve étrange, point… Point sourde, éclate et fait du pr… Tout parle et tout écoute et tout… Et l’antre est une bouche et la so… L’oiseau regarde ému l’oiselle int…
Sonnet CXVI. Fuyons, Dilliers, fuyons cette cr… Fuyons ce bord avare et ce peuple… Que des dieux irrités la vengeress… Ne nous accable encor sous un même…
L’agneau cherche l’amère bruyère, C’est le sel et non le sucre qu’il… Son pas fait le bruit d’une averse… Quand il veut un but, rien ne l’ar… Brusque, il fonce avec de grands c…
Si tu veux que je meure entre tes… Trousse l’escarlatin (*) de ton be… Puis me baise et me presse, et nou… Comme, autour des ormeaux, le lier… Dégrafe ce colet, m’amour, que je…
Quand tu es près de mon champ de r… L’agitation se déroule dans tous m… Mon esprit se trouve être en plein… A travers mon corps en pleine déli… Quand je vois tes cheveux d’or et…
Ah longues nuicts d’hyver de ma vi… Donnez moy patience, et me laissez… Vostre nom seulement, et suer et f… Me fait par tout le corps, tant vo… Le sommeil tant soit peu n’esvente…
Au bout d’un bas-côté de l’église… Contre le mur que vient baiser le… D’un long vitrail d’azur et d’or f… Le Crucifix se dresse, ineffablem… Sur sa croix peinte en vert aux ar…
Ma vie, je la vis maintenant Parce que hier ne sera qu’un souve… Les larmes d’hier ne seront que tr… Les joies d’aujourd’hui ne seront… Je m’accroche à l’idée que cette f…
Au sein des vastes mers, un aride… Contre qui vient mugir la colère d… Se hérisse de rocs, effroi des mat… Du Corse belliqueux c’est le rédu… Là naguère le Sort, allumant un f…
Hélas ! que je me sens confondre Par tes vers et par tes talents ! Pourrais-je encore à quarante ans Les mériter et leur répondre ? Le temps, la triste adversité
L’amour se définit comme un seul s… De tous désirs et de pleurs, non a… De toutes passions et de vie, oui… Mais pour l’atteindre, il faudra b… Votre mur de glace étouffant et im…
Quelle tranquille bienveillance Près de ces eaux remuées Où le soleil se balance En traversant la feuillée. Seul le rêve voit nos danses
Je suis la nuage blanche La feuille, l’oiseau chanteur, Tout ce que flotte de dans l’air Du vaste ciel de votre cœur Je suis la vague errant, calme
Doulcin, quand quelquefois je vois… Qui ont le diable au corps, ou le… D’une horrible façon corps et tête… Et faire ce qu’on dit de ces vieil… Quand je vois les plus forts se re…
… Premier commis au département de l… En lui envoyant un exemplaire de… Accueillez l’immortel enfant D’une muse un peu libertine ;
Nuit dure nuit gaule sans étoile. Je suis très mal avec l’espace. Qu’importe. Nuit sale haillon arbre fou je sui… Temps.
La voilà, dites-vous ? Quoi ! c’e… Dont j’admirai naguère, au sein de… Dans leur pure fraîcheur les attra… Se peut-il que déjà cette fleur so… Et qu’en passant DIX fois, l’ann…
L’oiseau observe tout son entourage. L’œil n’est jamais fixe sauf si l’attention naît dans la beauté.
« Que dirais-tu, ami, de ces homme… Qui s’aiment sans détour, qui s’em… Est-ce un mal, une faute, un capri… Ou juste des humains, comme nous,… On m’a demandé hier ce que je pens…
(Sur le départ de Madame la marqu… Allez, belle marquise, allez en d’… Semer les doux périls qui naissent… Vous trouverez partout les âmes to… A recevoir vos lois et grossir vos…
J’aimerais ne pas être sur le poin… Mais je ne ressens plus cette étin… Sortir par cette porte est doulour… Mais je ne t’aime plus. Je me souviens de toutes ces nuits…
Sonnet LXXII. Encore que l’on eût heureusement c… Et la doctrine grecque et la romai… Si est-ce, Gohory, qu’ici, comme… On peut apprendre encore, tant soi…
Il est évident que je trouve un re…
Ils ne sont plus, laissez en paix… Par d’injustes clameurs ces braves… À se justifier n’ont pas voulu des… Mais un seul jour les a vengés : Ils sont tous morts pour vous défe…
Dans l’obscurité, les corbeaux, se nourrissent, de mon âme. Dans un temps,
je croise mon squelette qu’une faveur de fourmis manians p… (tronc de baobab ou contrefort de… il va sans dire que j’ai eu soin d… elle s’est blottie au cœur d’un ni…
Hôtesse au doux accueil, reine d’u… Merci d’avoir voulu me montrer ce… Désert où vous vivez, loin d’un mo… Avec la paix du cœur et les consei… Comme vous, je connais l’étrange i…
DIX fois qu’on attaque là-dedans,… Il faut y aller une fois de plus ?… Une cigarette d’abord. Un coup de… Y en a trop sur leurs jambes encor… À la tienne, vieux frère ! Qu’est-…
Sonnet XLVII. Si onques de pitié ton âme fut att… Voyant indignement ton ami tourmen… Et si onques tes yeux ont expérime… Les poignants aiguillons d’une dou…
Fable VI, Livre II. Le crocodile en pleurs, aux animau… De la pitié vantait les charmes : « Craignez ceux qui jamais ne se s… Fiez-vous à quiconque a répandu de…
Sonnet CXXII. Cependant qu’au palais de procès t… D’avocats, procureurs, présidents,… D’ordonnances, d’arrêts, de nouvea… De juges corrompus, et de telles s…
Toi qui veux femme choisir, À plaisir, Si ta belle te demeure, Des amis de ses beaux yeux Curieux,
Il ne falloit, Maistresse, autres… Pour vous graver, que celles de mo… Où de sa main Amour nostre veinqu… Vous a gravee, et vos graces parfa… Là voz vertus au vif y sont portra…
Ô ciel ! après huit jours d’absenc… Après huit siècles de désirs, J’arrive, et ta froide prudence Recule l’instant des plaisirs Promis à mon impatience !
Dans la serre vitrée où de rigides… Filles d’une jeune île et d’un loi… Sous un ciel toujours gris, sommei… Dressent leurs dards aigus et leur… Lui, tremblant, secoué par la fièv…
Stances. Quoi donc, ma lâcheté sera si crim… Et les voeux que j’ai faits pourro… Que je quitte Madame, et démente… Dont je lui promettais une amour é…
Sur les continents morts, les houl… Où le dernier frisson d’un monde a… S’enflent dans le silence et dans… Et le rouge Sahil, du fond des nu… Seul flambe, et darde aux flots so…
Sur la peau de lion, fauve et roya… Voyez agoniser la belle Cléopâtre… Elle est là toute nue, et de ses b… L’œil suit complaisamment le suave… Il effleure l’épaule et la hanche…
Passe un nuagenouillé Devant les mots qui sont la lune (Les cornes de la girafenêtre) J’ai demandé un cafélin ...Non pas de croissantos-dumont
Amour, une petite église qui se ti… attend les portes ouvertes, mais personne n’y va pour prier, les prières resteront non dites, maintenant, où aller ? quelle dire…
C’est un de ces frétons de la litt… Qui, d’auteurs en auteurs, butinen… Formant péniblement, de ce qu’ils… Un volume indigeste, et de vers, e… Où, sur le frontispice un artiste…
Quand mon nez savoure ton délicieu… Et que nos regards se sont enfin r… Mon esprit voyage à travers mille… Tant mes narines brûlent de ce pla… Guidé par ton odeur vers d’occulte…
Fable XI, Livre IV. LA BOUTEILLE. L’intérêt ne peut me guider ; Je n’ai rien à moi, ma cousine, Et volontiers si je m’incline,
Si nous n’entendons qu’à la loi, A la loi dure, à la loi stricte, Nous exerçons une vindicte ; Mais qui peut, s’il regarde en soi… Vouloir, sans reculer d’effroi,
J’ai vu sur la colline, Pieds nus, cheveux au vent, Aline Qui s’en allait rêvant. Les roses éphémères
Lors de ma dix-septième année, Quand j’aimais & quand je rêvais, Quand, par l’espérance entraînée, J’allais, riant des jours mauvais… Quand l’amour, ce charmeur suprême…
Fable XI, Livre II. Un jour, tout en philosophant, Tout en promenant ses pensées, Une bête des plus sensées... Un homme ?... non, un éléphant,
Faire l’aumône à son prochain C’est un précepte évangélique : Belle Églé, votre belle main Va, dit-on, le mettre en pratique. Excusez ma sincérité :
Ce n’est pas de mon gré, Carle, q… Erre en la mer thyrenne : un vent… Le chasse malgré moi par ces flots… Ne voyant plus le pôle, qui sa fav… Je ne vois que rochers, et si rien…
Stances pour M. le duc de Montpen… qui demandait en mariage Madame C… La princesse de Navarre, sœur d’H… 1591 ou 1592. Beau ciel, par qui mes jours sont…
1619. Race de mille rois, adorable Prin… Dont le puissant appui de faveurs… Si faut-il qu’à la fin j’acquitte… Et m’allège du fait dont je suis a…
Sonnet CVII. Où que je tourne l’œil, soit vers… Vers les bains d’Antonin ou Diocl… Et si quelque œuvre encor dure plu… De la porte Saint-Pol jusques à…
Nuits où meurent l’azur, les bruit… Où les vives clartés s’éteignent u… Ô nuit, urne profonde où les cendr… Descendent mollement et dansent à… Jardin d’épais ombrage, abri des c…