Palpitations
Chaque fois, quand là je me trouve près de toi,
Dans la cour, dans les couloirs ou partout ailleurs,
Ma lamentable journée devient bien meilleure,
Mon corps et mon esprit se trouvent en émoi.
Inévitablement, j’ai le cœur qui palpite.
Tes yeux d’émeraudes me percent, m’engloutissent,
Ton superbe regard pétrifiant me méduse,
Dans tes iris parfaits ardemment je m’infuse,
Devant tes pupilles mon âme rapetisse.
Irrémédiablement, j’ai le cœur qui palpite.
Tes cheveux de jasmins me foudroient, m’éblouissent,
Ton odeur, ton parfum chaque instant me possèdent,
Ta perfection, ta magnificence m’obsèdent,
Ta grâce, ta splendeur, ta beauté m’envahissent.
Inexorablement, j’ai le cœur qui palpite.
Je suis vulnérable face à telle déesse,
Faible, impuissant, et complètement désarmé,
Tes nombreux charmes absolus m’ont décimé,
Je suis plus que séduit, quelle délicatesse !
Inéluctablement, j’ai le cœur qui palpite.
Poème XIX du recueil "La Léa"
