Au poète impeccable Au parfait magicien ès lettres fra… A mon très-cher et très-vénéré Maître et ami Théophile Gautier
A l’enterrement d’une feuille mort… Deux escargots s’en vont Ils ont la coquille noire Du crêpe autour des cornes Ils s’en vont dans le soir
L’hiver, nous irons dans un petit… Avec des coussins bleus. Nous serons bien. Un nid de baise… Dans chaque coin moelleux. Tu fermeras l’oeil, pour ne point…
Vous avez un regard singulier et c… Comme la lune au fond du lac qui l… Votre prunelle, où brille une humi… Au coin de vos doux yeux roule lan… Ils semblent avoir pris ses feux a…
Parmi l’arbre, la brise berce La vipère que je vêtis ; Un sourire, que la dent perce Et qu’elle éclaire d’appétits, Sur le Jardin se risque et rôde,
Cet amour Si violent Si fragile Si tendre Si désespéré
Elle se penche sur moi Le cœur ignorant Pour voir si je l’aime Elle a confiance elle oublie Sous les nuages de ses paupières
Comme les anges à l’oeil fauve, Je reviendrai dans ton alcôve Et vers toi glisserai sans bruit Avec les ombres de la nuit ; Et je te donnerai, ma brune,
Tu es là en face de moi dans la lumière de l’amour Et moi je suis là
Il existe près des écluses Un bas quartier de bohémiens Dont la belle jeunesse s’use À démêler le tien du mien En bande on s’y rend en voiture,
Les bourgeons verts, les bourgeons… Percent déjà le bout des branches, Et, près des ruisseaux, des étangs Aux bords parsemés de pervenches, Teintent les arbustes tremblants ;
Une table servie du plus grand lux… Démesurément longue Me sépare de la femme de ma vie Que je vois mal Dans l’étoile des verres de toutes…
Vers la fin d’un discours extrêmem… le grand homme d’Etat trébuchant sur une belle phrase creuse tombe dedans et désemparé la bouche grande ouve…
Une pierre tombe au loin, sur ma g… Rebondit en félin, sur un des sham… Ils sont tous déroulés, attendant… Cette pierre est un sphinx, orient… Elle te montre comment vaincre, ce…
Une jeune guenon cueillit Une noix dans sa coque verte ; Elle y porte la dent, fait la grim… Dit-elle, ma mère mentit Quand elle m’assura que les noix é…
Ma femme à la chevelure de feu de… Aux pensées d’éclairs de chaleur A la taille de sablier Ma femme à la taille de loutre ent… Ma femme à la bouche de cocarde et…
Une cuillère vole, sous l’ciel de… Une fourchette enveloppe, le pain… Ce couteau là absorbe, ton entière… Un verre qui déborde, de perles à… Une assiette décor, c’que tu as co…
Louis Louis Louis ILE Louis
Noirs dans la neige et dans la bru… Au grand soupirail qui s’allume, Leurs culs en rond, A genoux, cinq petits,– misère ! - Regardent le Boulanger faire
Mon père, ce héros au sourire si d… Suivi d’un seul housard qu’il aima… Pour sa grande bravoure et pour sa… Parcourait à cheval, le soir d’une… Le champ couvert de morts sur qui…
Toutes mes petites amies sont boss… Elles aiment leur mère. Tous mes animaux sont obligatoires… Ils ont des pieds de meuble Et des mains de fenêtre.
Voyage du silence De mes mains à tes yeux Et dans tes cheveux Où des filles d’osier S’adossent au soleil
À Laure Bernard. C’est l’été. Le soleil darde Ses rayons intarissables Sur l’étranger qui s’attarde Au milieu des vastes sables.
Ô beaux yeux bruns, ô regards déto… Ô chauds soupirs, ô larmes épandue… Ô noires nuits vainement attendues… Ô jours luisants vainement retourn… Ô tristes plaints, ô désirs obstin…
Notre Père qui êtes aux cieux Restez-y Et nous nous resterons sur la terr… Qui est quelquefois si jolie
Le temps a laissié son manteau De vent, de froidure et de pluye, Et s’est vestu de brouderie, De soleil luyant, cler et beau. Il n’y a beste, ne oyseau,
Le feu hantait nos jours et les ac… Son fer blessait le temps à chaque… Le vent heurtait la mort sur le to… Le froid ne cessait pas d’environn… Ce fut un bel été, fade, brisant e…
L’amour est infatigable ! Il est ardent comme un diable, Comme un ange il est aimable. L’amant est impitoyable, Il est méchant comme un diable,
Caresse l’horizon de la nuit, cherche le cœur de jais que l’aube recouvre de chair. Il mettrait dans tes yeux des pensées innocentes, des flammes, des ailes et des verdures que le solei...
Allons allons Pressons Allons allons Voyons pressons Il y a trop de voyageurs