N’est elle de tous biens garnie ? Celle que j’aime loyalement ; Il m’est advis, par mon serment, Que sa pareille n’a en vie. Qu’en dites-vous ? je vous en prie…
Fable X, Livre I. L’éponge boit, c’est son métier ; Mais elle est aussi souvent pleine De l’eau fangeuse du bourbier, Que de celle de la fontaine.
France, jadis on te souloit (1) no… En tous pays, le trésor de nobless… Car un chacun pouvait en toi trouv… Bonté, honneur, loyauté, gentilles… Clergie, sens, courtoisie, prouess…
C’est un autre orage sans toi Mon esprit se décline en nuances d… gris comme le ciel, comme les toit… vert comme les plantes en ont le f… bleu comme mes yeux et comme certa…
Quand l’homme approche enfin des s… Va plonger dans votre ombre inerte… Debout sur la hauteur aveuglément… Les premiers jours vécus éblouisse… Tandis que la nuit monte et débord…
La foudre– Poéme Poéme / Poémes d’Yves Bonnefoy Il a plu, cette nuit. Le chemin a l’odeur de l’herbe mou… Puis, à nouveau, la main de la cha…
A madame Élyse de G*** Oui, j’aimai, je chantai, dès ma s… Ce fluide élément, Ces espaces d’azur où l’âme, heure… Plane si librement.
Je « rie. Regarde, La lumière Vivait là, près de nous ! Ici, sa provision
Des vers, à loi, rimeur intarissab… A toi des vers ? C’est un projet… C’est au désert jeter un grain de… Sur le rocher c’est poser un caill… N’ai-je pas vu ma muse trop rebell…
L’art de la connexion Un voyage Sans distance Entre l’amour Et le monde
Mon petit grand-père, Comment ça va ? Ma petite grand-mère, Es-ce-que tu es là ? Je n’ai pas grand-chose
(Pour Jeanne seule.) Je ne me mets pas en peine Du clocher ni du beffroi ; Je ne sais rien de la reine, Et je ne sais rien du roi ;
Est-il bien vrai qu’au séjour des… De si brillantes fleurs sous vos m… L’esprit fait les climats, l’espri… Dans nos jardins vous répandez des… Brillant comme l’été, doux comme l…
L’aigle noir aux yeux d’or, prince… Ouvre, dès le premier rayon de l’a… Ses ailes comme un large et sombre… Un instant immobile, il plane, épi… Là-bas, au flanc du roc crevassé,…
Quoi ! Vous à pareille heure ici,… Étrangère, et pour moi cependant d… Vous, si jeune et si frêle, êtes a… Admirer l’ouragan dans toute sa no… Quoi ! Pour l’étudier, cette mer…
Bonjour .. j ai vécu depuis des d… C’est le chapitre .. le poids des… Je suis l auteur des poésies . Et le choix des photos . Je suis gay passions français .
Notre nom n’a plus rien à énoncer ni une rivière invisible compagne
La poésie, c est la passion . J écris des mots passants à la mai… Des articles sur l actualités . Sur les faits divers .. déroulés… Un conflit pour une histoire d eau…
Fable VI, Livre IV. Or çà, mes amis, essayons De vous redire en vers tout ce que… Disait naguère en prose, en voyant… Porter jusqu’à six pas la lumière…
(Qui m’avait envoyé des vers.) Les Grecs, en courtois chevaliers… Dans leurs combats, s’il en faut c… Ce qu’ont dit la fable et l’histoi… Changeaient entr’eux de boucliers…
Oui, mon vers croit pouvoir, sans… Prendre à la prose un peu de son a… André, c’est vrai, je ris quelquef… Voici pourquoi, tout jeune encor,… Dans le livre effrayant des forêts…
STANCES. Composées en Bourgogne. 1609. Complices de ma servitude, Pensers, où mon inquiétude
Quand le plaisir brille en tes yeu… Pleins de douceur et d’espérance, Quand le charme de l’existence Embellit tes traits gracieux,— Bien souvent alors je soupire
HÉRITAGE Je pars et je vous laisse ces sile… Silences des flammes et des rigueu… Qui précédent rêves et nostalgies… vaines alternatives
Fait conjointement avec la duch… de Bellegarde et le marquis de Ra… 1606. Qu’autres que vous soient désirées… Qu’autres que vous soient adorées,
au matin rouleur de la première fo… épave de la dernière aurore nos dents feront le bond d’une ter… cannelle et de girofles tu ouvriras tes paupières qui sont…
L’habituelle Joue bonjour comme on joue l’aveug… L’amour alors même qu’on y pense à… Elle est sur le rivage et dans tou… Toujours
Cher d’Aigremont, d’où te vient,… Ce mal effréné, dont la rage Au grand galop suit ton rapide ess… Et pour qui, t’éloignant de ton do… Tu te mets en pèlerinage
Abjurant ma douce paresse, J’allais voyager avec toi ; Mais mon cœur reprend sa faiblesse… Adieu, tu partiras sans moi. Les baisers de ma jeune Amante
L’aigu bruissement des ruches natu… Parmi les tamarins et les manguier… Se mêlait, tournoyant dans l’air s… À la vibration lente des bambous g… Où le matin joyeux dardait l’or de…
Ah ! que le monde est difficile ! Hélas ! il n’est pas fait pour moi… Ma sœur, en ton obscur asile, J’étais plus heureuse avec toi. On m’appelle ici l’étrangère ;
Il y a que les doigts s’étaient cr… Ils tenaient lieu de mémoire. Il a lallu desceller les tristes f… Pour jeter l’arbre et la mer.
C’est l’empereur Napoléon, Un nouveau César, nous dit-on, Qui rassembla ses capitaines : —Allez là-bas Jusqu’à ces montagnes hautaines ;
Elle a passé, la jeune fille Vive et preste comme un oiseau À la main une fleur qui brille, À la bouche un refrain nouveau. C’est peut-être la seule au monde
Je confesse, j’eu tort, quand d’un… Sans feindre j’esclatay mes passio… Je devoy retenir ceste douleur est… Sans prodiguer ainsi les nymphes d… Mais quoi ! ma passion est trop fo…
Ce Chasteau-neuf, ce nouvel edifi… Tout enrichy de marbre et de porph… Qu’Amour bastit chasteau de son e… Où tout le Ciel a mis son artific… Est un rempart, un fort contre le…
Deux heures après diner Il est temps de se reposer Ni mouvement aucun bruit Deux heures après midi Un chien prudent vient inspecter
Tableau VIII. Un bosquet, une jeune femme ; À ses genoux un séducteur Qui jure une éternelle flamme, Et qu’elle écoute sans rigueur ;
Le Lièvre et la Tortue Rien ne sert de courir ; il faut p… Le Lièvre et la Tortue en sont un… Gageons, dit celle-ci, que vous n’… Sitôt que moi ce but. – Sitôt ? E…
Élégie I. Du plus malheureux des amants Elle avait essuyé les larmes, Sur la foi des nouveaux serments Ma tendresse était sans alarmes ;
(Pour le jardin de Mme D’houdetot… Ô Combien j’aime mieux vos riants… Que ces parcs de Plutus, dispendi… Où venaient à grand bruit se cache… Et les ennuis des grands, et les c…
(À mademoiselle de Conti, Marie d… Morte douze ou quatorze jours aprè… 1610. Tu vois, passant, la sépulture D’un chef-d’œuvre si précieux
C est l article du jeudi . Sur la gazette de Kalinda . Tangarar .. le prince du Dahomey… C est la côte de la mer .. qui es… Le portugais Souza est venu amene…
Verts bosquets, paisible asile, Où tout sourit à mon cœur ; D’innocence et de candeur Séjour aimable et tranquille ; En vain je veux retracer
Grâce à cette petite chienne J’ai vu ma cousine issue de Germa… Venue passer une fin de semaine Et nous honorer de sa présence Sa famille m’a rendue sereine
(Sur la mort de Mgr. le duc d’Orl… 1611. Consolez-vous, madame ; apaisez vo… La France, à qui vos yeux tiennen… Ne dormira jamais d’un paisible so…
Je me demande souvent si leur création ne résiderait pas dans ma gorge. C’est en tout cas à cet endroit-là que je sais qu’elles sont nées. Lieu de rencontre et d’ultimatums, c’est là-ba...
Quand la jeunesse fuit loin d’un m… Il faut aimer pourtant, car aimer… En oubliant qu’elle fut belle, Femme a vraiment besoin, j’en sais… D’un regard qui cherche le sien,
Que la vie est ennuyeuse à cinq heures et demie de ce petit matin en berne Les dianes contagieuses se propagent dans les casernes
C est l esquisse de la poésie . Les remparts historiques du châtea… Sur la butte rouge de la Cité. Dans la vallée de Sofia et du fle… Dans la brousse .. le vent est ve…
Stances. Quoi donc, ma lâcheté sera si crim… Et les voeux que j’ai faits pourro… Que je quitte Madame, et démente… Dont je lui promettais une amour é…
« Madame et souveraine, Que mon cœur a de peine... » Ainsi disait un enfant chérubin : « Madame et souveraine, Que mon cœur a de peine... »
Les siècles sont au peuple ; eux,… Ils en usent. Ô lutte étrange ! A… Chacun à grand bruit coupe une bra… Là, des éclats d’airain, là, des é… La colonne romaine ainsi que l’arc…
C’est la plume d Arrow . C’est le chapitre .. c’est le réc… C’est la rubrique du journal Cosm… C’est le degré et le poids des mot… C’est le pèlerin .. qui avait tra…
(Qu… Ce feu, quels torts a-t-il donc fa… À votre Laure, qui se fâche ? Plein de respect pour ses attraits… Il n’en veut qu’à ce qui les cache…
Chanson pour M. le duc de Bell… de la plus haute condition qui fût… 1616. Mes yeux, vous m’êtes superflus ; Cette beauté qui m’est ravie,
C est le journal Corporama . Le plaisir des yeux et des mains… J adore branler quelques queues . J aime la bonne bite en érection… Pour mieux sucer le gland crémeux…
Stances au Roi Henri Le Grand. 1610. À la fin tant d’amants, dont les â… Languissent nuit et jour, Verront sur leur auteur leurs pein…
La querelle irritée, amère, à l’œi… Vipère dont la haine empoisonne la… Siffle et trouble le toit d’une pa… Les mots heurtent les mots. L’enf… La femme et le mari laissent l’enf…
FRAGMENT. 1604. . . . . . .… L’Orne comme autrefois nous rever… Ravis de ces pensers que le vulgai…