Nous avons pensé des choses pures Côte à côte, le long des chemins, Nous nous sommes tenus par les mai… Sans dire... parmi les fleurs obsc… Nous marchions comme des fiancés
Ô vous, mes vieux amis, si jeunes… Qui comme moi des jours avez porté… Qui de plus d’un regret frappez la… Et qui marchez courbés, car la sag… Mes amis ! qui de vous, qui de nou…
Oranges des orangers citrons des c… Mystères fastueux et journaliers La vie est belle je me tue à vous le dire dit la fleur
(Fragment) Ni ce moine rêveur, ni ce vieux ch… N’ont deviné pourquoi Mariette es… Elle est frappée au cœur, la belle… Voilà son mal,—elle aime.—Il est…
Ami, vous revenez d’un de ces long… Qui nous font vieillir vite, et no… Au sortir du berceau. De tous les océans votre course a… Hélas ! et vous feriez une ceintur…
Que le soleil est beau quand tout… Comme une explosion nous lançant s… —Bienheureux celui-là qui peut ave… Saluer son coucher plus glorieux q… Je me souviens !... J’ai vu tout,…
La confusion morose Qui me servait de sommeil, Se dissipe dès la rose Apparence du soleil. Dans mon âme je m’avance,
La barque est sur le sable Le sable est sur la barque C’est un restant d’embarcation Un squelette Que le vent enlace
Dès l’aube, chers rayons, mon fron… À peine il se redresse, il voit d’… Sur le marbre absolu, le temps pâl… L’heure sur moi descendre et croît… *
Le printemps maladif a chassé tris… L’hiver, saison de l’art serein, l… Et dans mon être à qui le sang mor… L’impuissance s’étire en un long b… Des crépuscules blancs tiédissent…
C’est le carnet de bord .. lundi… Tu vois .. j écris quelques ligne… Une vie de chantiers et d écriture… Des gestes de tout les jours . Préparer le café chaud et le jus…
Sur un trône de paille un cheval couronné un âne le fait rire vêtu comme un jockey Devinettes aimables
Un oiseau siffle dans les branches Et sautille gai, plein d’espoir, Sur les herbes, de givre blanches, En bottes jaunes, en frac noir. C’est un merle, chanteur crédule,
Où vas-tu beau geôlier Avec cette clé tachée de sang Je vais délivrer celle que j’aime S’il en est encore temps Et que j’ai enfermée
Ô toison, moutonnant jusque sur l’… Ô boucles ! Ô parfum chargé de non… Extase ! Pour peupler ce soir l’a… Des souvenirs dormant dans cette c… Je la veux agiter dans l’air comme…
J’ai peut-être mis au vestiaire plus que mes vêtements. Je m’avance, allégé, avec trop d’assurance et quelqu’un dans la salle a remarqué mes pas. Les rayons sont pleins de danseuses. Je...
Que ce soit dimanche ou lundi Soir ou matin minuit midi Dans l’enfer ou le paradis Les amours aux amours ressemblent C’était hier que je t’ai dit
J’ai rêvé parfois que vos yeux Me regardaient avec tristesse, Que vos grands yeux bleus sérieux Me regardaient avec tendresse ; J’ai rêvé que vous écoutiez
Du temps que la Nature en sa verv… Concevait chaque jour des enfants… J’eusse aimé vivre auprès d’une je… Comme aux pieds d’une reine un cha… J’eusse aimé voir son corps fleuri…
Sonnet. Dans l’ombre tiède, où toute empha… Sur les coussins, parmi la flore d… L’effeuillement des heures d’or qu… Vibrer ainsi qu’un son d’archet qu…
Le mai le joli mai en barque sur l… Des dames regardaient du haut de l… Vous êtes si jolies mais la barque… Qui donc a fait pleurer les saules… Or des vergers fleuris se figeaien…
Penché contre un grand fleuve, inf… M’arrachent à regret aux riants en… Âme aux pesantes mains, pleines de… Il faut que le ciel cède au glas d… Le coeur dur, l’oeil distrait des…
Le temps bien sûr sera nul du péch… claire-voie que deux à deux font l… des parfums de chaque grain de sab… les trompettes des droseras éclate… l’émission de chair naïve autour d…
Je suis allé au marché aux oiseaux Et j’ai acheté des oiseaux Pour toi mon amour Je suis allé au marché aux fleurs
Le bidon de pétrole Et le bruit Celui qui le porte rit Une cigarette qui scintille Dans la nuit
RÉCITATIF Je cherche en vain le repos qui me… Mon cœur et plein des douleurs de… Jusqu’en ces lieux déserts, dans l… De la patrie en deuil le malheur m…
Tes pas, enfants de mon silence, Saintement, lentement placés, Vers le lit de ma vigilance Procèdent muets et glacés. Personne pure, ombre divine,
L’oiseau du Colorado Mange du miel et des gâteaux Du chocolat des mandarines Des dragées des nougatines
Oh, si j’étais en ce beau sein rav… De celui-là pour lequel vais moura… Si avec lui vivre le demeurant De mes courts jours ne m’empêchait… Si m’accolant me disait : chère A…
Bizarre déité, brune comme les nui… Au parfum mélangé de musc et de ha… Oeuvre de quelque obi, le Faust d… Sorcière au flanc d’ébène, enfant… Je préfère au constance, à l’opium…
Un homme entre chez une fleuriste et choisit des fleurs la fleuriste enveloppe les fleurs l’homme met la main à sa poche pour chercher l’argent
Sonnet. Vous les regrettiez presque en me… Ces vers, beaux comme un rêve et p… Ce malheureux garçon, disiez-vous… Va se croire obligé de me répondre…
Ô longs désirs, ô espérances vaine… Tristes soupirs et larmes coutumiè… À engendrer de moi maintes rivière… Dont mes deux yeux sont sources et… Ô cruautés ô durtés inhumaines,
Toute la face ronde Au coin sombre du ciel L’épée la mappemonde sous les rideaux de Pair
On croit que c’est facile de ne ri… Ah ! du matin au soir je ne faisais rien rien
Dans les vieilles forêts où la sèv… Court du fût noir de l’aulne au tr… Bien des fois, n’est-ce pas ? à tr… Pâle, effaré, n’osant regarder en… Tu t’es hâté, tremblant et d’un pa…
Bonjour, c’est le scorpion poète… Le visage taillé .. buriné par le… J avais travaillé sur des nombreux… Et sur plusieurs contrées . Le corps nu était meurtri par les…
Ô père qu’adore mon père ! Toi qu’on ne nomme qu’à genoux ! Toi, dont le nom terrible et doux Fait courber le front de ma mère ! On dit que ce brillant soleil
Elle avait pris ce pli dans son âg… De venir dans ma chambre un peu ch… Je l’attendais ainsi qu’un rayon q… Elle entrait, et disait : Bonjour… Prenait ma plume, ouvrait mes livr…
Fourmillante cité, cité pleine de… Où le spectre en plein jour raccro… Les mystères partout coulent comme… Dans les canaux étroits du colosse… Un matin, cependant que dans la tr…
Vers la fin d’un discours extrêmem… le grand homme d’Etat trébuchant sur une belle phrase creuse tombe dedans et désemparé la bouche grande ouve…
Vous avez empoigné les cries de la… Avec un tel poignet, qu’on vous eû… Et cet air de maîtrise et ce beau… Pour un jeune ruffian terrassant s… L’oeil clair et plein du feu de la…
J’aime le souvenir de ces époques… Dont Phoebus se plaisait à dorer… Alors l’homme et la femme en leur… Jouissaient sans mensonge et sans… Et, le ciel amoureux leur caressan…
La couleur que décompose la nuit La table où ils se sont assis Le verre en cheminée La lampe est un cœur qui se vide C’est une autre année
A chaque kilomètre chaque année des vieillards au front borné indi…
Couronné d’étincelles Un marchand de pierres à briquet Élève la voix le soir Dans les couloirs de la station Javel
Ah ! ne ralentis pas tes flammes ; Réchauffe mon coeur engourdi, Volupté, torture des âmes ! Diva ! Supplicem exaudî ! Déesse dans l’air répandue,
Novis te cantabo chordis, O novelletum quod ludis In solitudine cordis. Esto sertis implicata, Ô femina delicata
À Henry Cros. Au bord du chemin, contre un églan… Suivant du regard le beau cavalier Qui vient de partir, Elle se repo… Fille de seize ans, rose, en robe…
A Tolède, c’était une ancienne co… Qu’avant de prendre enfin le titre… Pendant toute une nuit, chaque élè… Veillât près du fourneau qui rouge… Il façonnait alors un chef-d’œuvre…
Viens sur mon coeur, âme cruelle e… Tigre adoré, monstre aux airs indo… Je veux longtemps plonger mes doig… Dans l’épaisseur de ta crinière lo… Dans tes jupons remplis de ton par…
Le lion dans sa tête avait une ent… Il tint conseil de guerre, envoya… Fit avertir les animaux. Tous furent du dessein, chacun sel… L’éléphant devait sur son dos
Elle fait au milieu du jour son pe… Car l’enfant a besoin du rêve plus… Cette terre est si laide alors qu’… L’enfant cherche à revoir Chérubi… Ses camarades, Puck, Titania, les…
Enclavé dans les rails, engraissé… Leur petit potager plaît à mes rêv… Le père est aiguilleur à la gare d… Il fait honnêtement et sans rébell… Son dur métier. Sa femme, hélas !…
Dans les manèges du mensonge Le cheval rouge de ton sourire Tourne Et je suis là debout planté Avec le triste fouet de la réalité
Le sommeil a pris ton empreinte Et la colore de tes yeux
Tu mettrais l’univers entier dans… Femme impure ! L’ennui rend ton â… Pour exercer tes dents à ce jeu si… Il te faut chaque jour un coeur au… Tes yeux, illuminés ainsi que des…
Au fond d’un antre sauvage Un Satyre et ses enfants Allaient manger leur potage, Et prendre l’écuelle aux dents. On les eût vus sur la mousse,
—Un rayon, un rayon venant je ne s… Rideaux, volets fermés, dans une c… Près du berceau vermeil d’un enfan… Un oblique rayon trouvant jour au… Et passant comme au crible en l’ab…
Vois, cette branche est rude, elle… Verse la pluie à flots sur son éco… Mais attends que l’hiver s’en aill… Une feuille percer ces noeuds si d… Et tu demanderas comment un bourge…