Sonnet XLV. Ô marâtre nature (et marâtre es-tu… De ne m’avoir plus sage ou plus he… Pourquoi ne m’as-tu fait de moi-mê… Pour suivre ma raison et vivre du…
Enfants et fleurs, vous, grâce de… Calices purs d’innocence et d’amou… Voici Noël ! Noël tous nous convi… Mais vous surtout êtes rois en ce… Au ciel, enfants, dérobez son sour…
Sous l’épais sycomore, ô vierge, o… Dans le jardin fleuri, tiède et si… Pour goûter la saveur de tes lèvre… Un papillon d’azur vers toi descen… C’est l’heure où le soleil blanchi…
Fable XIII, Livre I. Un lièvre avait son gîte auprès de… D’un maussade et vieux hérisson. Chacun, de son côté, vivait à sa m… À l’abri du même buisson,
Quand je me suis levée avec le pet… Au coin de la vitre bleutée La lune toute ronde et d’un pâle v… Penchait sa figure effacée. La brume caressait les arbres du l…
J’écris, mais j’ai peur de montrer ce que j’écris. La Vie m’a modelée dans l’argile de ses sables du temps, aigle chasseur et pêcheur, alors j’écris simplement mes rêveries en ballade, ...
Si peu nombreux encore, tes jours… Jeune année, et ton front est enve… De ces nuages noirs, qui déguisent… Descendant les frimas à flots sile… Comme le froid chagrin sur une âme…
Il m’arrive de me représenter, Bien souvent, la nuit, une belle s… Dans laquelle je m’en vais, me déc… Pour t’avouer toute la vérité. Nous sommes alors dans la cour, en…
Souvent je m’élançais dans ces cha… Où l’homme croit trouver le réel q… Dans des songes heureux qui, par l… Brillent sur nos beaux jours, puis… J’avais édifié le monument fragile
Ô doux parler, dont l’appât doucer… Nourrit encore la faim de ma mémoi… Ô front, d’Amour le Trophée et la… Ô ris sucrés, ô baisers savoureux… Ô cheveux d’or, ô côteaux planture…
Souffre ! qu’importe Si, dans ton cœur, Cette douleur Un bien apporte ? Divines fleurs
Stance. Caliste, lorsque je vous vois, Dirai-je que je vous admire ? C’est vous dire bien peu pour moi, Et peut-être c’est trop vous dire.
Sur l’azur plus pâle des cieux Le crépuscule étend son voile, Des bergers la bleuâtre étoile Pare son front silencieux. Des oiseaux le peuple sonore
Entre mes doigts guide ce lin doci… Pour mon enfant tourne, léger fuse… Seul tu soutiens sa vie encore déb… Tourne sans bruit auprès de son be… Les entends-tu, chaste Reine des…
Pour la première fois, quittant vo… Vous m’avez, hier soir, donné le b… Que j’allais près de vous ainsi, c… J’ai senti contre moi palpiter que… Mon visage soudain est devenu tout…
J’ai dans le cœur un incendie qui… d’un amour si grand pour toi, qu’aussi loin que les vagues m’emp… aussi loin que mes souvenirs seron… soumis à cet amour impossible,
Je sais ce que je fuis Mes ombres qui s’aiment tortures sans chaînes mes pensées me saignent
Je suis l’esprit, vivant au sein d… Je sais forger les clefs quand on… Je fais vers le désert reculer le… Je m’appelle Bacchus, Noé, Deuca… Je m’appelle Shakspeare, Annibal,…
Le gai chevreau bondit et se suspe… Aux longs rameaux du cytise ou du… Capricieux, sur les cimes grimpant… Il court aux fleurs, aux feuillage… Rêvant la lutte en ses joyeux ébat…
Il y a nombre d’années, AV., Nous avons vu le temps venir au-de… Qui regardions par la fenêtre ouve… De la chambre au-dessus de la chap…
De mes rêves brillants douce et fr… Ces chants, que produisit un trop… C’est au poète de la France, C’est à toi, Béranger, que j’ose… J’aurais pu, leur donnant un essor…
À L’ÉTOILE DE LA LÉGION… Imitée de L. Byron. Toi qui répandis tant de gloire Sur les vivants et sur les morts, Phare éclatant de la victoire,
Ivre d’un parfum d’un hibiscus en… Je dessinais les contours d’un rêv… L’imaginaire secret d’une de mes n… Un éclair gravé sur une feuille de… Sur la table des songes, mes pensé…
Quand la faux va crier dans les fo… Fuyez, poètes ennuyés ; Libres de tout souci, prenez le vo… Fuyez l’autre Babel, fuyez ! Allez vous retremper dans quelque…
J’ai connu, Madame, une Dame, Moi vilain petit paysan, Aussi grande de cœur et d’âme Que... la plus grande et... fine l… Et... pleine d’esprit... jugez-en.
Dans mon monde désert Une goutte d’eau est tombée Une goutte d’espoir Que tout peut changer Une simple goutte
Tant pis pour les beaux yeux que l… Pour tous les indolents dont la nu… Ils ne connaîtront pas, si beau qu… Ce spectacle enchanté du matin sur… Lumière, azur, fraîcheur ! La mer…
À Euphrosine. Vous m’amusez par des caresses, Vous promettez incessamment, Et le Zéphir, en se jouant, Emporte vos vaines promesses.
En Décembre, au concert, souvenir… J’entendis, comment rendre un pare… La douleur ineffable et gronder et… D’un grand maître germain c’était… La vie intérieure, avec ses grands…
Ce n’est le fleuve tusque au super… Ce n’est l’air des Latins, ni le… Qui ores, mon Ronsard, me fait pa… Changeant à l’étranger mon naturel… C’est l’ennui de me voir trois ans…
La branche– Poéme Poéme / Poémes d’Yves Bonnefoy Branche que je ramasse à l’orée de… Mais pour t’abandonner à la fin du… Cachée parmi des pierres, dans l’a…
Je suis comme cette plante, Quand j’ai assez d’eau et de solei… Je bourgeonne, je grandi, et j’écl… Je m’accroche, quand le vent et le… Je bois l’eau de la pluie quand el…
Sois bien sage, dors, petit frère… A la vitre baisse le jour ; Sans pleurer, attends mon retour Dans ta couchette solitaire. Partons ; lui, du moins, n’a pas f…
Combien connaissez-vous d’hommes v… Sur le globe terrestre ?—A part m… Aux élus qui du ciel ont tout reçu… Je n’en trouve qu’un seul... Il v… Le fils d’un paysan, paysan comme…
C’est comme si, il était dur voir impossible de me mentir à travers le regard précédent. Je sens tant de bonnes choses mais également ce côté tranchant. Ce serait si bon de ne pouvoir l...
Ores, plus que jamais, me plaît d’… Soit qu’en français j’écrive ou la… Puisque le jugement d’un prince ta… De si grande faveur envers les let… Donc le sacré métier où ton esprit…
Pour les Paladins de France, Assaillants dans un combat de barr… 1605. Et quoi donc ? la France féconde En incomparables guerriers,
Vu que tu es plus blanche que le l… Qui t’a rougi ta lèvre vermeillett… D’un si beau teint ? Qui est-ce q… Sur ton beau sein cette couleur ro… Qui t’a noirci les arcs de tes sou…
Hideux siècles de foi, de lèpre et… Que le reflet sanglant des bûchers… Siècles de désespoir, de peste et… Où le Jacque en haillons, plus vi… Geint lamentablement sa pitoyable…
Qui donne sans prendre Sans rien apprendre ? Qui octroie de la valeur à un gest… Qui est immodeste ? Quel maître de l’équilibre
Le premier jour je me suis dis J’ai vu dans son regard Le début d’une belle histoire Maintenant je te regards et je sou… Car j’ai vu dans tes beaux yeux
C’est un autre orage sans toi Mon esprit se décline en nuances d… gris comme le ciel, comme les toit… vert comme les plantes en ont le f… bleu comme mes yeux et comme certa…
Oh ! ne puis-je étouffer les vains… Éloigner son calice amer, Fuir cette route obscure, où je su… Pour des aspects plus doux, un hor… Viens donc, oh ! viens à moi, bien…
Pourquoi, d’une vague implacable, Vieil Océan, viens-tu toujours Battre de ta prison de sable Les indestructibles contours ? Ta perds ton temps, tu perds ta pe…
La paix, toujours et vainement bri… La paix me fuit ; oh ! je suis fat… Je voudrais vivre, et ne veux plus… Vivre, pour moi, serait ne rien en… Ne rien prévoir, surtout ne rien a…
Fable IX, Livre IV. Prétendons-nous au même office ; Aspirons-nous au même objet, Sous-lieutenance ou bénéfice, Trône ou fauteuil ; en ce projet,
Rien encore n’a germé de vos ramea… Sur notre jeune terre où, depuis q… Tant d’âmes se sont échouées, Doctrines aux fruits d’or, espoir… Que la hâtive main des révolutions
Ô ! j’ai froid d’un froid de glace Ô ! je brûle à toute place ! Mes os vont se cariant, Des blessures vont criant ; Mes ennemis pleins de joie
Endymion s’endort sur le mont soli… Lui que Phœbé la nuit visite avec… Qu’elle adore en secret, un enfant… Il est timide et fier, il est disc… Un charme grave au choix d’une ama…
Je ne sais pas si je préférais la braise de ses tempes ou les flammes de sa tignasse qui brûlaient tout en montant en haut de sa tête de Méduse masculine purement enchantée. Les chenets...
Elles me portent à chaque ondulation vers terres inconnues ; Les prétentieux des mots Pleurent au chant
Il était un roi de Thulé À qui son amante fidèle Légua, comme souvenir d’elle, Une coupe d’or ciselé. C’était un trésor plein de charmes
Humble et chétive fleur, par le so… Sur le flanc d’un volcan pourquoi… Qu’as-tu fait à ce sort, dont l’in… Te refusa l’enclos d’un rustique j… Au gré de sa faveur, ta grâce soli…
Ô toi dont la pénible enfance S’écoule au milieu des douleurs, Toi, dont la fragile existence M’a déjà coûté tant de pleurs ; Ô ! De ta mère,
Sonnet LVII. Cependant que tu suis le lièvre pa… Le sanglier par les bois et le mil… Et que voyant le sacre ou l’épervi… Tu t’exerces le corps d’une plaisa…
Madame, croyez-moi ; bien qu’une a… Vous ait ravie à ceux qui vous ont… Allez, consolez-vous, ne pleurez p… Votre corps est là-bas, mais votre… C’est la moindre moitié que l’exil…
Viens dans les ombres du hallier, Viens avec moi, riante et douce ; Écoute l’écho singulier De ce grand chêne aux pieds de mou… Si je lui chante ici ton nom,
Vierge au front étoilé ! Reine sa… Douce à tout affligé dans ce vallo… Que partout, qu’à jamais le cantiq… Qui te nomme, ici-bas, Mère des S… Dans l’alcôve où s’éteint la lampe…
Fable XVI, Livre I. On admirait l’oiseau de Jupiter, Qui déployant ses vastes ailes, Aussi rapide que l’éclair, Remontait vers son maître aux voût…
Les plus belles voix De la Confrérie Célèbrent le mois Heureux de Marie. Ô les douces voix !