Poésies (1899)
#ÉcrivainsFrançais
Souvent la vision du Poète me fra… Ange à cuirasse fauve, il a pour v… L’éclair du glaive, ou, blanc song… La mitre byzantine et le bâton scu… Dante, au laurier amer, dans un li…
Las de l’amer repos où ma paresse… Une gloire pour qui jadis j’ai fui… Adorable des bois de roses sous l’… Naturel, et plus las sept fois du… De creuser par veillée une fosse n…
Le noir roc courroucé que la bise… Ne s’arrêtera ni sous de pieuses m… Tâtant sa ressemblance avec les ma… Comme pour en bénir quelque funest… Ici presque toujours si le ramier…
Toujours, n’importe le titre, Sans même s’enrhumer au Dégel, ce gai siffle-litre Crie un premier numéro.
De frigides roses pour vivre Toutes la même interrompront Avec un blanc calice prompt Votre souffle devenu givre Mais que mon battement délivre
Ses purs ongles très haut dédiant… L’Angoisse, ce minuit, soutient,… Maint rêve vespéral brûlé par le… Que ne recueille pas de cinéraire… Sur les crédences, au salon vide :…
À la nue accablante tu Basse de basalte et de laves À même les échos esclaves Par une trompe sans vertu Quel sépulcral naufrage (tu
Rien au réveil que vous n’ayez Envisagé de quelque moue Pire si le rire secoue Votre aile sur les oreillers Indifféremment sommeillez
Puisque ce soir, onze décembre Mil huit cent soixante-un, je n’ai Qu’à rouler le chapelet d’ambre D’un rêve cent fois égrené, Les pieds au feu, sans que m’égare
Une dentelle s’abolit Dans le doute du Jeu suprême À n’entr’ouvrir comme un blasphème Qu’absence éternelle de lit. Cet unanime blanc conflit
Ta pâle chevelure ondoie Parmi les parfums de ta peau Comme folâtre un blanc drapeau Dont la soie au soleil blondoie. Las de battre dans les sanglots
Hors de la poix rien à faire, Le lys naît blanc, comme odeur Simplement je le préfère À ce bon raccommodeur. Il va de cuir à ma paire
Petit air. Quelconque une solitude Sans le cygne ni le quai Mire sa désuétude Au regard que j’abdiquai
Ô rêveuse, pour que je plonge Au pur délice sans chemin, Sache, par un subtil mensonge, Garder mon aile dans ta main. Une fraîcheur de crépuscule
Ces cailloux, tu les nivelles Et c’est, comme troubadour, Un cube aussi de cervelles Qu’il me faut ouvrir par jour.