À Maurice Chevrier. Fait d’héroïsme et de clémence, Présent toujours au moindre appel, Qui de nous peut dire où commence, Où finit l’amour maternel ?

Dans les serres silencieuses Où l’hiver invite à s’asseoir, Sous un jour blême comme un soir Fument les plantes précieuses. L’une, raide, élançant tout droit

Sonnet. Entre mille débris au hasard amass… Un Christ en vieil ivoire, exposé… Jette l’adieu suprême à sa foi dis… Et sent fuir ses genoux infiniment…

Sonnet. L’homme qu’on a cru mort, de son s… S’éveille. Un frisson court dans… Il appelle. Personne ! Et sa plai… Lui semble retomber d’un étrange p…

Je n’aime pas les maisons neuves : Leur visage est indifférent ; Les anciennes ont l’air de veuves Qui se souviennent en pleurant. Les lézardes de leur vieux plâtre

Sonnet. La blanche Vérité dort au fond d’… Plus d’un fuit cet abîme ou n’y pr… Moi, par un sombre amour, tout seu… J’y descends à travers la plus noi…

Ne jamais la voir ni l’entendre, Ne jamais tout haut la nommer, Mais, fidèle, toujours l’attendre, Toujours l’aimer. Ouvrir les bras et, las d’attendre…

À Albert Mérat. J’ai peur d’avril, peur de l’émoi Qu’éveille sa douceur touchante ; Vous qu’elle a troublés comme moi, C’est pour vous seuls que je la ch…

Ces vers, je les dédie aux amis in… À vous, les étrangers en qui je se… Rivaux de ceux que j’aime et qui m… Frères envers qui seuls mon coeur… Et dont les coeurs au mien sont li…

En souvenir je m’aventure Vers les jours passés où j’aimais, Pour visiter la sépulture Des rêves que mon cœur a faits. Cependant qu’on vieillit sans cess…

À R. Albaret. Newton, voyant tomber la pomme, Conçut la matière et ses lois : Oh ! surgira-t-il une fois Un Newton pour l’âme de l’homme ?

Sonnet. S’il n’était rien de bleu que le c… De blond que les épis, de rose que… S’il n’était de beauté qu’aux inse… Le plaisir d’admirer ne serait poi…

Sonnet. Ceux qui ne sont pas nés, les peup… Entendent vaguement, comme de sour… Les grands coups de marteaux et le… Et tous les battements des pieds s…

Ce qui la peut guérir, cette enfan… « Oui, je l’aime, et j’en souffre,… Dit-elle, et j’en veux bien mourir… Sa voix me donne au cœur une vive… Mais j’en tressaille avec plaisir.

Sonnet. Nature, accomplis-tu tes œuvres au… Sans raisonnable loi ni prévoyant… Ou bien m’as-tu donné par cruelle… Des lèvres et des mains, l’ouïe et…