Sonnet. Pendant avril et mai, qui sont les… Les couples, enchantés par l’éther… Ont ressenti l’amour comme une apo… Ils cherchent maintenant l’ombre e…

À Alfred Denaut. C’était au milieu de la nuit, Une longue nuit de décembre ; Le feu, qui s’éteignait sans bruit… Rougissait par moments la chambre.

Quand je me hasarde à descendre Jusques aux bas-fonds du désir, À l’heure où l’on pèse la cendre Que laisse après soi le plaisir ; Ou quand je sonde l’origine

Sonnet. Le dieu du laboureur est comme un… De chair et d’os, seigneur du cham… Le dieu de son curé règne aussi, m… Trois fois unique, esprit, fils et…

Sonnet. Grand ciel, tu m’es témoin que j’é… Quand par témérité j’ai demandé de… Convoitant de si bas les voûtes ét… Mes vœux n’altéraient pas ton calm…

Voyager seul est triste, et j’ai p… Dans une étrange hôtellerie. À la plus vieille chambre un enfan… De galerie en galerie. Je me suis étendu sur un grand lit…

C’est en deuil surtout que je l’ai… Le noir sied à son front poli, Et par ce front le chagrin même Est embelli. Comme l’ombre le deuil m’attire,

Ceux qui tiennent le soc, la truel… Sont plus heureux que vous, enfant… Chaque jour les vient secourir Dans leurs quotidiennes misères ; Mais vous, les travailleurs pensif…

Dans ce nid furtif où nous sommes, Ô ma chère âme, seuls tous deux, Qu’il est bon d’oublier les hommes… Si près d’eux ! Pour ralentir l’heure fuyante,

Sonnet. Que n’ai-je à te soumettre ou bien… Je te vouerais ma force ou te la f… Esclave ou maître, au moins je te… À me sentir ta chose ou bien à me…

Il gît au fond de quelque armoire, Ce vieil alphabet tout jauni, Ma première leçon d’histoire, Mon premier pas vers l’infini. Toute la genèse y figure ;

Les bêtes, qui n’ont point de subl… Marchent, dès leur naissance, en f… Et ce rigide pli, jusqu’à la derni… Signe mystérieux de sagesse y deme… Les énormes lions qui rôdent à gra…

Vous désirez savoir de moi D’où me vient pour vous ma tendres… Je vous aime, voici pourquoi : Vous ressemblez à ma jeunesse. Vos yeux noirs sont mouillés souve…

Ô Mémoire, qui joins à l’heure La chaîne des temps révolus, Je t’admire, étrange demeure Des formes qui n’existent plus ! En vain tombèrent les grands homme…