La main au front, le pied dans l’â… Je songe et cherche à revenir, Par delà le passé grisâtre, Au vieux château du Souvenir. Une gaze de brume estompe

Pour que je t’aime, ô mon poète, Ne fais pas fuir par trop d’ardeur Mon amour, colombe inquiète, Au ciel rose de la pudeur. L’oiseau qui marche dans l’allée

Comme un ange gardien prenez-moi s… Tendez, en souriant et daignant vo… À ma petite main votre main matern… Pour soutenir mes pas et me faire… Car Jésus le doux maître, aux cél…

La plus délicate des roses Est, à coup sûr, la rose-thé. Son bouton aux feuilles mi-closes De carmin à peine est teinté. On dirait une rose blanche

Pas une feuille qui bouge, Pas un seul oiseau chantant ; Au bord de l’horizon rouge Un éclair intermittent ; D’un côté, rares broussailles,

La lune de ses mains distraites A laissé choir, du haut de l’air, Son grand éventail à paillettes Sur le bleu tapis de la mer. Pour le ravoir elle se penche

À travers la forêt de folles arabe… Que le doigt du sommeil trace au m… Je vis, comme l’on voit les Fortu… Un jeune homme penché sur la bouch… Il jetait, par grands tas, dans ce…

Élégie VII. Cher ange, vous êtes belle A faire rêver d’amour, Pour une seule étincelle De votre vive prunelle,

Avec ses nerfs rompus, une main éc… Qui marche sans le corps dont elle… Crispe ses doigts crochus armés d’… Pour me saisir ; des feux pareils… Se croisent devant moi ; dans l’om…

Caprice d’un pinceau fantasque Et d’un impérial loisir, Votre fellah, sphinx qui se masque… Propose une énigme au désir. C’est une mode bien austère

Du haut de la montagne, Près de Guadarrama, On découvre l’Espagne Comme un panorama. A l’horizon sans borne

Que tu me plais dans cette robe Qui te déshabille si bien, Faisant jaillir ta gorge en globe, Montrant tout nu ton bras païen ! Frêle comme une aile d’abeille,

Chanson d’automne. Déjà plus d’une feuille sèche Parsème les gazons jaunis ; Soir et matin, la brise est fraîch… Hélas ! les beaux jours sont finis…

Je suis enfant de la montagne, Comme l’isard, comme l’aiglon ; Je ne descends dans la campagne Que pour ma poudre et pour mon plo… Puis je reviens, et de mon aire

Lorsque l’on est monté jusqu’au ni… Et que l’on voit, sous soi, les pl… Se fondre et s’effacer au flanc de… Et, comme un lac, bleuir tout au f… On s’aperçoit enfin qu’on grimpera…