Élégies et poésies diverses (1828)
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Si bien cherchez dans votre douce… Vertu sans faste et gaîté sans écl… Si désirez cœur tendre et délicat… Vous préférez ma tant douce Sophi… Si redoutez brillante étourderie ;
La nuit tombait sur la prairie ; Écho dormait dans le vallon ; Près du ruisseau chantait Silvie, Et moi j’écoutais sa chanson. D’Amour, dans sa vaine folie,
Heureux l’amant de la retraite ! Il a des plaisirs sûrs, il goûte u… D’une âme égale et satisfaite, Il revoit chaque jour l’un à l’aut… Au monde il n’est rien qu’il regre…
D’où vient ce tourment plein de ch… Qui trouble mon cœur abattu ? Je cherche, et je n’ai rien perdu… Mais pour qui donc coulent mes lar… Douleur que j’aime est avec moi ;
Ô toi dont la pénible enfance S’écoule au milieu des douleurs, Toi, dont la fragile existence M’a déjà coûté tant de pleurs ; Ô ! De ta mère,
Rêvant aux métamorphoses Que les dieux faisaient jadis : « Belles se changeaient en roses, Disait l’aimable Doris. Heureux temps pour un cœur tendre…
Le jour de sa fête Dans un deuil que mon cœur révère, Pour ta fête en ce jour, ô mon ver… Je n’offre point des fleurs : héla… La rose pour tes yeux serait encor…
Emma d’un clair ruisseau regardait… Et n’y voyait pas ses attraits ; Près d’elle il murmurait sous un o… Sans qu’elle entendît son murmure. Une douce pâleur à ses touchants a…
En vain l’Amour, disait Iris, Croit soumettre mon cœur surpris ; A ses traits il échappe. Je ris de ce méchant marmot, Et je le crois encore plus sot
Loin du méchant qui sut lui plaire Ismène goûtait le repos : Elle avait retrouvé sa mère ; Elle avait oublié ses maux. Tandis qu’au fond d’un bosquet som…
A sa naissance Flore a fait naître aussi les fleu… Le printemps doit son influence, A sa naissance. A ta naissance,
Je veux de ma Caroline Faire le gentil portrait, Et que chacun le devine Sans deviner qui l’a fait. L’amour embellit, pour plaire,
Douce Victoire, aimable enfant, Dont l’air heureux, l’âge innocent… La joie et l’abandon, la naïve ten… Et la candeur et la finesse, Semblent rendre à mes yeux, à mon…
Le sort, qui des humains décide, Sur le plus faible oiseau préside. Voulant faire un heureux, il daign… Je naquis pour aimer Alide ; Je vécus sur son sein ; j’y mourus…
Quand je célèbre un si beau jour, D’aucune Muse mon amour N’implore le caprice ; Pour faire un couplet bien tourné, Maman, ne m’as-tu pas donné