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Une pierre

L’été passa violent dans les salles fraîches,
Ses yeux étaient aveugles, son flanc nu,
Il cria, et l’appel bouleversa le songe
De ceux qui dormaient là au simple de leur jour.
 
Ils frémirent.
Changea le rythme de leur souffle,
Reposèrent leurs mains la coupe du sommeil.
Déjà le ciel venait à nouveau sur terre,
Ce fut l’orage des après-midi d’été, dans l’éternel.
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