Crainte
Je crains que tu découvres mon plus grand secret,
Un jour, mais que les choses tournent plus que mal,
D’une manière ou d’une autre, destin fatal,
En m’annonçant là tes plus immenses regrets.
Oui, tu regrettes de devoir nous rejeter,
Moi et ma passion amoureuse à ton égard,
Une grande peine se lit dans ton regard,
Car cet amour ne se trouve que d’un côté.
Enfin tu pars, tes yeux verts sont remplis de gêne,
Or le désespoir vient de me décapiter,
Désormais je n’ai plus de raison d’exister,
Mes si nombreuses larmes entrent fort en scène.
Nos interactions drastiquement se dégradent,
Rarement on se voit, jamais on ne se parle,
Seuls dans mes rêves les plus fous on se reparle,
Mon esprit fracturé gravement se saccade.
Nous sommes passés d’amis à rien maintenant,
Mon âme rampe en enfer, de retour au bagne,
Quelle douleur, la Décadence me regagne,
Mon cœur meurt d’un horrible poison permanent.
Tout mon corps se décompose dans le Tartare,
Notre relation s’est vue réduite à néant,
Voilà ma plus grande crainte, et j’en suis tremblant...
Que dis-je, une crainte ? C’est un vil cauchemar !
Poème XXVII du recueil "La Léa"
