J’aime
J’aime quand nos regards se croisent,
Quand mes yeux, éblouis, vénèrent
La beauté de tes iris verts,
Le plus beau des verts qui m’écrase.
J’aime quand souvent mes narines
Sont caressées par ton parfum,
Ce sublime arôme si fin
Qui m’enivre avec joie divine.
J’aime quand nos mains là se frôlent,
Vivement mais avec passion,
A tel point que d’exquis frissons
Longent mon corps jusqu’aux épaules.
J’aime quand mes oreilles froides
Sont bénies par le son qu’envoie
Ta splendide et charmante voix,
D’amour elle me rend malade.
J’aime quand je suis telle gemme,
Pour parler, pour jouer, pour tout,
Tu m’exaltes vraiment partout.
Ainsi, Léa, c’est toi que j’aime...
Poème IV du recueil "La Léa"
