Poésies posthumes (1888)
#ÉcrivainsFrançais
Beau chevalier qui partez pour la… Qu’allez-vous faire Si loin d’ici ? Voyez-vous pas que la nuit est pro… Et que le monde
Te voilà revenu, dans mes nuits ét… Bel ange aux yeux d’azur, aux paup… Amour, mon bien suprême, et que j’… J’ai cru, pendant trois ans, te va… Et toi, les yeux en pleurs, avec t…
Bonjour, Suzon, ma fleur des bois… Es-tu toujours la plus jolie ? Je reviens, tel que tu me vois, D’un grand voyage en Italie. Du paradis j’ai fait le tour ;
Voltaire, ombre auguste et suprême… Roi des madrigaux à la crème Des vermillons et des paniers Assis au pied de ta statue, Je me disais : « Qu’est devenue
Ainsi, mon cher, tu t’en reviens Du pays dont je me souviens Comme d’un rêve, De ces beaux lieux où l’oranger Naquit pour nous dédommager
On me demande, par les rues, Pourquoi je vais bayant aux grues, Fumant mon cigare au soleil, À quoi se passe ma jeunesse, Et depuis trois ans de paresse
Va dire, Amour, ce qui cause ma p… A mon seigneur, que je m’en vais m… Et, par pitié, venant me secourir, Qu’il m’eût rendu la Mort moins i… A deux genoux je demande merci.
(Le soir de la première représenta… Ma pièce est jeune, et je suis vie… Enfants, je n’en suis pas la cause… Vous nous jouerez bien autre chose… Et tout aussi bien, mais pas mieux…
Oui, si j’étais femme, aimable et… Je voudrais, Julie, Faire comme vous ; Sans peur ni pitié, sans choix ni… A toute la terre
Ballade. La corde nue et maigre, Grelottant sous le froid Beffroi, Criait d’une voix aigre
Il faudra bien t’y faire à cette s… Pauvre coeur insensé, tout prêt à… Qui sait si mal aimer et sait si b… Il faudra bien t’y faire ; et sois… La veille et le travail ne pourron…
Vous qui venez ici Dans une humble posture De vos flancs alourdis Décharger le fardeau Veuillez quand vous aurez
Déesse aux yeux d’azur, aux épaule… Belle muse païenne au sourire ador… Viens, laisse-moi presser de ma lè… Ton front qui resplendit sous un p… Vois-tu ce vert sentier qui mène à…
Il ne faudrait pourtant, me disais… Qu’une permission de notre seigneu… Pour qu’il vînt à passer quelque f… Les bosquets sont déserts ; la cha… Les vents sont à l’amour l’horizon…
(Après la mort de sa fille.) Quel est donc ce chagrin auquel je… Nous nous étions connus par l’espr… Nous n’avions fait que rire, et ca… Quand sa vivacité coudoya ma pares…