Le coffret de santal (1873)
#ÉcrivainsFrançais
Le rêve est de ne pas dîner, Mais boire, causer, badiner Quand la nuit tombe ; Épuisant les apéritifs, On rit des cyprès et des ifs
À Emmanuel des Essarts. Ce n’est pas d’hier que d’exquises… Me l’ont révélée, un jour qu’en rê… J’allais écouter les chansons du v… Ce n’est pas d’hier que les teinte…
Toutes les fois, miroir, que tu lu… À se mettre du noir aux yeux ou su… La poudre parfumée, ou bien dans u… Charmante, son carmin aux lèvres,… « Je dormais reflétant les vers, q…
Sonnet. La robe de laine a des tons d’ivoi… Encadrant le buste, et puis, les g… Ornent le teint clair et les ligne… Le rire à qui tout sceptique doit…
À Monsieur Ernest Legouvé. Ravi des souvenirs clairs de l’eau… La terre, j’ai conçu cette chanson… Derrière l’horizon sans fin, plus… Les montagnes, sur leurs sommets q…
Sonnet. Le vent impur des étables Vient d’ouest, d’est, du sud, du n… On ne s’assied plus aux tables Des heureux, puisqu’on est mort.
L’océan d’argent couvre tout Avec sa marée incrustante. Nous avons rêvé jusqu’au bout Le legs d’un oncle ou d’une tante. Rien ne vient. Notre cerveau bout
Malgré sa folle trahison N’est-elle pas encor la même ? La fierté n’est plus de saison. Je l’aime. *
Dans notre vie âcre et fiévreuse Ta splendeur étrange apparaît, Phare altier sur la côte affreuse… Et te voir est joie et regret. Car notre âme que l’ennui creuse
À Madame S. de F. À travers la forêt des spontanéité… Écartant les taillis, courant par… Et cherchant dans l’émoi des soifs… L’oubli des paradis pour un instan…
À Démètre Perticari. Des parfums, des fleurs, des schal… Dans un château vaste. Des amants heureux sur tous les pa… Gens de haute caste.
Mes vers, sur les lames d’ivoire De votre carnet, font semblant D’imiter la floraison noire Des cheveux sur votre cou blanc. Il faudrait d’immortelles strophes
En été les lis et les roses Jalousaient ses tons et ses poses, La nuit, par l’odeur des tilleuls Nous nous en sommes allés seuls. L’odeur de son corps, sur la mouss…
À J. Keck. Ma belle amie est morte, Et voilà qu’on la porte En terre, ce matin, En souliers de satin.
À May. Une salle avec du feu, des bougies… Des soupers toujours servis, des g… Des fleurets, des fleurs, tous les… Où l’on causerait pourtant sans or…