Le coffret de santal (1873)
#ÉcrivainsFrançais
L’automne fait les bruits froissés De nos tumultueux baisers. Dans l’eau tombent les feuilles sè… Et sur ses yeux, les folles mèches… Voici les pèches, les raisins,
Fiers sur nos chevaux, tribu souve… Poussons devant nous les troupeaux… Les bœufs mugissants. Que chacun… Enlacée à lui de ses beaux bras bl… L’amoureuse. Car la halte est pro…
Qu’on vive dans les étincelles Ou qu’on dorme sur le gazon Au bruit des râteaux et des pelles… On entend mâles et femelles Prêtes à toute trahison,
Où trouver la côte et la mer Groënland, Afrique, Islande, Esp… Où je pourrais m’en aller fier, Moi qui n’ai pas trouvé mon pair ? J’ai la misère pour compagne
Fragment. C’est moi seul que je veux charmer… Les rêves bienheureux que me dicte… Les souvenirs que j’ai des baisers… De ses yeux, ciels troublés où le…
À Mme N. Je voudrais, en groupant des souve… Imiter le concert de vos grâces my… J’y vois, par un soir d’or où vals… La libellule bleue effleurant les…
xx… Voici le matin ridicule Qui vient décolorer la nuit, Réveillant par son crépuscule Le chagrin, l’intrigue et le bruit…
Tu m’as pris jeune, simple et beau… Joyeux de l’aurore nouvelle ; Mais tu m’as montré le tombeau Et tu m’as mangé la cervelle. Tu fleurais les meilleurs jasmins,
Sourires, fleurs, baisers, essence… Après de si fades ennuis, Après de si ternes absences, Parfumez le vent de mes nuits ! Illuminez ma fantaisie,
Au comte de Chousy. Dans tes cheveux, flot brun qui su… Sur tes seins frissonnants, ombrés… L’odeur des varechs morts dans les… Je veux laisser tomber par gouttes…
À Emmanuel des Essarts. Ce n’est pas d’hier que d’exquises… Me l’ont révélée, un jour qu’en rê… J’allais écouter les chansons du v… Ce n’est pas d’hier que les teinte…
À Henri Mercier. Avec les fleurs, avec les femmes, Avec l’absinthe, avec le feu, On peut se divertir un peu, Jouer son rôle en quelque drame.
Chatte blanche, chatte sans tache, Je te demande, dans ces vers, Quel secret dort dans tes yeux ver… Quel sarcasme sous ta moustache. Tu nous lorgnes, pensant tout bas
Il a tout fait, tous les métiers.… Se passe loin du bruit, loin des c… Et des ambitions vaines du bouleva… Pour ce jour attendu, qui s’annonc… Les savants ont prédit, avant l’he…
À Henri Ghys. Le long des peupliers je marche, l… Poitrine au vent, les yeux flagell… Je m’avance hagard vers le but inc… Le printemps a des fleurs dont le…