Le collier de griffes (posthume, 1908)
#ÉcrivainsFrançais
À Mademoiselle Mauté de Fleurv… Si j’étais roi de la forêt, Je mettrais une couronne Toute d’or ; en velours bleuet J’aurais un trône,
Comme bercée en un hamac La pensée oscille et tournoie, À cette heure où tout estomac Dans un flot d’absinthe se noie. Et l’absinthe pénètre l’air,
Comme en un préau d’hôpital de fou… Le monde anxieux s’empresse et s’a… Autour de mes yeux, poursuivant au… Le rêve que j’ai quand je pense à… Mais n’en pouvant plus, pourtant,…
Enclavé dans les rails, engraissé… Leur petit potager plaît à mes rêv… Le père est aiguilleur à la gare d… Il fait honnêtement et sans rébell… Son dur métier. Sa femme, hélas !…
À Théodore de Banville. Tête penchée, Œil battu, Ainsi couchée Qu’attends-tu ?
À Madame M. Au milieu du sang, au milieu du fe… Votre âme limpide, ainsi qu’un cie… Répand sa rosée en fraîches parole… Sur nos cœurs troublés, mourantes…
Sonnet. Le vent impur des étables Vient d’ouest, d’est, du sud, du n… On ne s’assied plus aux tables Des heureux, puisqu’on est mort.
Loin du bal, dans le parc humide Déjà fleurissaient les lilas ; Il m’a pressée entre ses bras. Qu’on est folle à l’âge timide ! Par un soir triomphal
Vrai sauvage égaré dans la ville d… À la clarté du gaz je végète et je… Mais vous vous y plaisez, et vos r… M’attirent à la mort, parisienne f… Je rêve de passer ma vie en quelqu…
Sonnet. Tes yeux, impassibles sondeurs D’une mer polaire idéale, S’éclairent parfois des splendeurs Du rire, aurore boréale.
Je viens de revoir le pays, Le beau domaine imaginaire Où des horizons éblouis Me venaient des parfums exquis. Ces parfums et cette lumière
À Mme N. Je voudrais, en groupant des souve… Imiter le concert de vos grâces my… J’y vois, par un soir d’or où vals… La libellule bleue effleurant les…
Dans notre vie âcre et fiévreuse Ta splendeur étrange apparaît, Phare altier sur la côte affreuse… Et te voir est joie et regret. Car notre âme que l’ennui creuse
À Arsène Houssaye. Bois frissonnants, ciel étoilé, Mon bien-aimé s’en est allé, Emportant mon coeur désolé ! Vents, que vos plaintives rumeurs,
xx… Mille étés et mille hivers Passeront sur l’univers, Sans que du poète-dieu Li-taï-pé meurent les vers,